Les investisseurs attentifs à la concrétisation des projets annoncés en 2023 pour renforcer leurs positions sur le marché.
Après une année 2023 riche en annonces, suscitant un fort sentiment d’optimisme sur les marchés financiers et une performance exceptionnelle pour le MASI, l’année 2024 semble s’inscrire dans la même dynamique, du moins jusqu’à fin septembre, selon BMCE Capital Global Research, qui vient de publier une nouvelle évaluation de la prime de risque sur les actions.
Selon le bureau de recherche, alors que les premiers mois de 2024 étaient censés marquer une transition en douceur vers une quasi-normalité (retour de l’inflation à un niveau plus conforme, stabilisation des taux, etc.) et la mise en œuvre des premiers jalons des projets annoncés en 2023, les investisseurs semblent désormais attendre des signes plus concrets avant de renforcer leurs positions. Cela, malgré plusieurs indicateurs favorables, tels que des résultats semestriels probants et des indicateurs économiques relativement bien orientés, bien que tempérés par la pause momentanée dans la poursuite de la politique d’assouplissement monétaire.
La mise à jour de la prime de risque sur les actions intervient dans un contexte chargé, marqué par l’attente de la concrétisation des projets annoncés. Ainsi, dans un marché toujours euphorique à fin septembre, cette prime s’établit en hausse à 8,8 % (contre 8,2 % en mars 2024), reflétant bien cette situation d’incertitude et d’exposition accrue au risque.
En outre, un sondage réalisé auprès des investisseurs indique une prévision de croissance de 16,6 % pour le MASI à fin 2024 (contre 18,85 % à fin septembre) et une augmentation des bénéfices attendus des sociétés cotées de l’ordre de +8 % pour 2024 (contre une prévision initiale de -0,4 % par BKGR, qui incluait une provision de 4,0 milliards de MAD nette d'IAM).