Après une année 2020 de récession économique, l’exercice 2021 a été placé sous le signe de la relance pour le groupe BCP.
Dans ce contexte et fort de sa structure mutualiste unique, le Groupe BCP a mobilisé sa force commerciale et son réseau de distribution afin d’accompagner ses clients dans l’ensemble de ses pays d’implantation. Les résultats du Groupe en 2021 reflètent ainsi cette dynamique de relance et confortent la résilience de son modèle économique
Le Produit Net Bancaire consolidé se renforce de 4,1% à 20,1 milliards de dirhams. À l’origine de cette évolution, une forte contribution de la marge nette d’intérêt qui s’affermit de 6,8% à 12,8 milliards de dirhams, profitant notamment d’une amélioration du coût de refinancement.
De même, la marge sur commissions augmente de 5%, tirée essentiellement par la Banque au Maroc et les filiales métiers. Enfin, la BCP a réussi à renouveler ses performances sur les activités de marché, avec un résultat de 3,0 milliards de dirhams, en dépit d’un contexte de marché plus favorable en 2020 en lien avec la forte baisse des taux BDT enregistrée.
Les Charges Générale d’Exploitation s’allègent de 9,1% à 10 milliards de dirhams, profitant notamment de la non récurrence du don COVID d’un milliard de dirhams enregistré en 2020 et des actions entreprises par le Groupe pour la rationalisation des coûts.
À cet effet, il convient de noter la stabilité des charges hors don et l’amélioration notable du coefficient d’exploitation qui s'établit à 49,9%.
Intégrant les impacts prolongés de la crise sanitaire, le coût du risque s’élève à 5,5 milliards de dirhams, en allègement de 9,7% comparativement à 2020. Ainsi, le Résultat Net consolidé s’apprécie de 112,4% à 2,7 milliards de dirhams, tandis que le Résultat Net Part du Groupe s’affermit de 43,6% à 1,8 milliard de dirhams.
Suivant la même tendance, le résultat net social de la. BCP a évolué de 9,8% à 2,3 milliards de dirhams, profitant notamment de la reprise des dividendes et de la non récurrence du don COVID.
Parallèlement et suite à l’entrée en application des amendements de la loi portant réforme du CPM, l’année 2021 a connu la poursuite des cessions sur le capital de la BCP opérées par les Banques Populaires Régionales (BPR) au profit de deux institutionnels marocains. Ces opérations ont eu un impact positif sur les capitaux propres consolidés du Groupe et par ricochet sur les ratios de solvabilité. Actuellement, les BPR’s détiennent 41,8% du capital de la BCP, soit un niveau largement au-dessus du seuil minimum de 34% prévu par la loi.
Ainsi, les fonds propres consolidés se montent à 52 milliards de dirhams, en progression de 9,1%.
S’appuyant sur une stratégie axée sur la proximité de ses clients dans l’ensemble des pays d’implantation, les équipes du Groupe BCP entament l’année 2022 avec optimisme et détermination à jouer pleinement leur rôle dans la relance économique, et particulièrement au Maroc en s’inscrivant dans l’ambition des objectifs du nouveau modèle de développement.
Traduisant la relance économique observée, les filiales au Maroc ont constaté une nette appréciation de l’activité commerciale. En atteste, une évolution de 18% des crédits clientèle au cours de l’exercice 2021. Cette performance a été tirée essentiellement par l’orientation favorable des activités de VIVALIS et Bank Al Yousr.
Dans ce contexte, le PNB agrégé s’est bonifié au cours de l’année 2021 de 10%, sous l’impulsion de la reprise de l’activité des sociétés de financement spécialisées (VIVALIS et MAROC LEASING) et d’UPLINE GROUP, en particulier les activités d’intermédiation boursière de conseil financier et de gestion d’actifs.
Une résilience avérée des filiales de la BDI
Les filiales à l’international du Groupe BCP confirment leur profil résilient, grâce à la diversification géographique des implantations et à un modèle économique différencié qui tient compte des spécificités de chaque pays.
Au terme de l’année 2021 et profitant d’une évolution de 10% des ressources, la marge nette d’intérêt à l’international s’apprécie de 4,5%, recouvrant une bonne dynamique de l’activité trésorerie. En conséquence, le PNB de la BDI s’affermit de 2%. À noter la bonne performance des nouvelles filiales, notamment BICEC, BMOI et BCI, dont les revenus bancaires évoluent conjointement de près de 4%. Le Résultat Net de la BDI a de son côté connu une progression significative de 32% sous l’effet notamment de l’amélioration du coût du risque et du coefficient d’exploitation.
Un effort de provisionnement toujours soutenu
Après une année 2020 exceptionnelle, le coût du risque consolidé s’allège de 9,7% à 5,5 milliards de dirhams à fin 2021. Un niveau qui tient compte de trois éléments majeurs :
■ un risque de crédit toujours impacté par les effets prolongés de la crise sanitaire ;
■ un provisionnement additionnel sur les dations en paiements en lien avec l’impact de la crise sur les prix de l’immobilier et ce, dans le respect total de la nouvelle réglementation entrée en vigueur courant 2021 ;
■ et, un renforcement des provisions Forward Looking sur le risque souverain international.
En social, le mécanisme de fonds de soutien, propre à la structure mutualiste du CPM, continue d’afficher un encours de 4,2 milliards de dirhams, stable par rapport à 2020. De même, l’encours des provisions pour risques généraux se maintient à 5,3 milliards de dirhams. Ces réserves confortent la solidité financière de la banque et lui permettent de poursuivre son développement.
Dividende
Le Conseil d’Administration de la BCP proposera à l’Assemblée Générale le versement d’un dividende de 8,5 dirhams par action, en augmentation de 6,3%.