Les simulations effectuées par Bank Al-Maghrib et le Ministère de l’Economie et des Finances sur la base des données disponibles et de l’hypothèse d’une dépréciation maximale de 2,5% du dirham, montrent que l’effet sur la croissance serait positif en 2018 (+0,2 point), indique un rapport de Bank Al-Maghrib.
De même, l’impact sur l’inflation serait de +0,4 point, soit, 1,9% (moins de 2%). "Si on considère les carburants en particulier, une dépréciation de 2,5% du dirham contre dollar se traduirait par une hausse du prix du gasoil de 1,6%, c’est-à-dire, pour un prix initial de 9,6 dhs/l, la hausse serait de 0,15 dh/l, soit un prix de 9,75 dhs/l", poursuit la même source.
Premier bilan :
Pour Bank Al-Maghrib depuis le démarrage de la réforme, le marché fonctionne de manière normale et sans aucun impact sur les cours de change. En effet, les cours de change du dirham sur le marché interbancaire ont continué a évoluer à l’intérieur d’une bande de +/- 0,3% en dépit de l’élargissement de la bande de fluctuation à +/-2,5%. De même, les cours de change billets de banque étrangers sont restés aux mêmes niveaux que ceux observés avant la réforme.
Cette situation indique que les banques et les opérateurs économiques ont bien assimilé l’esprit de cette réforme.