Dans un communiqué, banque Atlantique précise que ce débiteur avait bénéficié d'un accompagnement sous forme de crédit moyen terme destiné à financer l'implantation d'une unité industrielle. Le déblocage de ce crédit était conditionné par la formalisation d'un certain nombre de garanties et la réunion de documents nécessaires.
Pour la réalisation de ces conditions, le débiteur a mis un délai de 2 ans et le crédit a été débloqué en 2015.
Le débiteur a pu ainsi acquérir du matériel pour l'implantation de son usine qu'il n'a jamais monté.
Le crédit mis en place n'a connu aucun remboursement à ce jour.
En 2017, ce client a sollicité un financement complémentaire que la Banque a rejeté.
Prenant prétexte de ce rejet, le débiteur a assigné la BABF par devant le tribunal de commerce de Ouagadougou pour rupture abusive de la convention de crédit et retards d'exécution de ses obligations. Elle sollicitait la condamnation de la banque à lui payer la somme de 5,3 Mds FCFA, outre les intérêts à compter de la date d'ouverture du dossier.
En dépit des arguments et des preuves apportés par la banque, le tribunal a condamné à la BABF à payer 2,7 Mds de FCFA en méconnaissant au surplus la créance de la banque résultant du crédit.
Cette décision a été confirmée par la Cour d'appel.
La banque a donc formé un pourvoi en cassation devant la Cour de Cassation.
Saisies de vente
La même source indique que la Banque a entretemps fait l'objet de saisies de vente. Ces saisies ont été contestées et la procédure est renvoyée à aujourd'hui le 11 septembre.
C'est en cet état que le débiteur a entrepris l'enlèvement ce 8 septembre des biens saisis avec le concours de la force publique. Ainsi, la banque a dû fermer momentanément ses locaux.
BAFB travaille avec ses conseils sur toutes les voies de recours prévues en pareilles situations afin d'apporter la réponse judiciaire appropriée.
BAFB rassure sa clientèle et l'opinion publique sur la poursuite de ses activités à travers son réseau d'agence sur l'ensemble du territoire.