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Seul titre coté représentant le secteur touristique, l’opérateur Risma est pleinement exposé pour profiter du rebond mécanique du tourisme, post réouverture des frotières. «Risma devrait continuer de profiter en 2023 de la poursuite de l’excellente performance du secteur touristique au Maroc post réouverture des frontières en février 2022 et la levée définitive des restrictions sanitaires à compter d’octobre 2022 pour améliorer son taux d’occupation et de facto ses niveaux de marge et sa rentabilité », explique-t-on auprès de CFG Bank, dont les analystes couvrent la valeur et la recommandent à l’achat.

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Selon leurs prévisions, le taux d’occupation du groupe devrait s’établir à 62% en 2023 versus 51% en 2022 et 68% en 2019 avant l’avènement de la crise sanitaire. Ils s’attendent à ce que ses bénéfices soient de 201 MDH cette année, en progression de 50 MDH par rapport à 2022.

Mais ces perspectives peuvent-être améliorées aussi bien à court terme qu’à moyen et long terme. Risma a annoncé en effet, en fin de semaine, dans le cadre du désengagement du groupe Accor de son tour de table, la cession de sa participation dans Accor Gestion Maroc (AGM) au groupe Français pour la coquette somme de 174 MDH. Une rentrée d’argent qui offre plusieurs possibilités au groupe, dont la distribution de dividendes aux actionnaires, jusqu’ici parent pauvre de la stratégie financière du groupe.

A moyen et long terme, le groupe a annoncé son souhait d’élargir la palette des enseignes hôtelières de ses futurs hôtels, en complément des enseignes Accor, «accélérant ainsi sa croissance et offrant la gamme la plus complète d’expériences à ses clients ».

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Le management veut rendre étanche les fonctions de propriétaire et de gestionnaire hôtelier et se concentrer sur son « cœur de métier », et développer son portefeuille d’actifs hôteliers. Des promesses que le marché n’intégraient pas et qu’il semble accueillir chaleureusement.

Avec une hausse de son cours de près de 90% depuis le début de l’année, Risma vient de franchir la barre des 3 Mds de dirhams de capitalisation, revenant ainsi progressivement dans la radar des investisseurs sensibles à la taille.