Les marchés boursiers européens ont ouvert prudemment lundi, gardant pour le moment leur calme, malgré l'escalade militaire entre l'Iran et Israël.
Vers 7H10 GMT, dans les premiers échanges, Paris prenait 0,32%, Francfort 0,25% et Londres 0,20%. Milan gagnait 0,43%.
Ce calme relatif masque une nervosité latente. Pour le quatrième jour consécutif, Tel-Aviv et Téhéran ont échangé des frappes, alimentant les craintes d’un embrasement régional, même si les marchés mondiaux n’ont pour l’heure pas cédé à la panique.
Les actions asiatiques ont également fait preuve de résistance lundi, tandis que les prix du pétrole ont bondi de 4 % à l’ouverture, avant de réduire leurs gains pour s’établir autour de +1 %. Le Brent reste soutenu par le risque de perturbation de l’offre, en particulier un éventuel blocage du détroit d’Ormuz, par lequel transite près d’un tiers du pétrole mondial acheminé par voie maritime.
Vendredi, les prix du Brent avaient bondi de plus de 13 % en séance avant de clôturer en hausse de 7 %, atteignant des niveaux inédits depuis janvier.
Parallèlement, les dirigeants mondiaux se sont réunis au Canada pour le sommet du G7, soulignant que les efforts diplomatiques pour résoudre la crise au Moyen-Orient seraient une priorité absolue. Les marchés se préparent également à une semaine importante de décisions de politique monétaire, avec des annonces attendues de la part de la Fed, de la Banque du Japon et de la Banque d'Angleterre.
Sur le front commercial, le président américain Trump a déclaré la semaine dernière qu'il fixerait les taux de droits de douane pour les partenaires commerciaux au cours des prochaines semaines, tandis que les détails de l'accord-cadre entre les États-Unis et la Chine restent flous.