Cette accélération est principalement attribuée à la hausse des créances nettes sur l’Administration Centrale (+8,4 % après +5,8 %) et à la quasi-stabilité du crédit bancaire au secteur non financier (+2,6 %).
L’évolution du crédit bancaire au secteur non financier traduit une situation contrastée. La croissance des crédits aux sociétés non financières privées a ralenti à 0,7 % après 1,1 % en novembre, tandis que celle des crédits aux sociétés publiques s’est accélérée à 7,3 % après 3,2 %.
Les prêts aux ménages sont restés quasi stables, affichant une progression de 1,7 %.
Par nature d'utilisation, le crédit bancaire a évolué comme suit :
- Les facilités de trésorerie ont légèrement progressé à 0,7 % après 0,4 %, en raison d’une hausse de 30,9 % des crédits aux sociétés publiques.
- Les crédits à l’équipement ont accéléré leur croissance à 9 %, portés par une progression notable des financements aux sociétés privées (+10,7 %).
- Les prêts immobiliers et les crédits à la consommation ont affiché une croissance modérée de 2,3 % et 1,3 %, respectivement.
Les créances en souffrance ont enregistré une augmentation annuelle de 2,5 %, en ralentissement par rapport aux 3,8 % du mois précédent. Le ratio des créances en souffrance par rapport au total des crédits a ainsi reculé à 8,3 % contre 8,7 % en novembre.
L’accélération de la masse monétaire M3 s’explique par plusieurs facteurs :
- Décélération de la progression de la monnaie fiduciaire (+5,2 % après +10,4 %).
- Forte hausse des dépôts à vue auprès des banques (+11,5 % après +8,6 %).
- Ralentissement de la croissance des comptes d’épargne à 2,7 % après 3,6 %.
- Hausse des comptes à terme (+3,4 % après +2,3 %).
- Forte augmentation des détentions en titres d’OPCVM monétaires (+19,1 % après une baisse de 5,3 %).
Les avoirs officiels de réserve se sont établis à 375,4 MMDH, marquant une progression annuelle de 4,4 %. Parallèlement, les créances sur l’économie ont progressé de 6,9 %, traduisant une légère amélioration du financement global.