La première quinzaine de janvier s’est révélée particulièrement dynamique pour l’indice MASI, affichant un début d’année franchement haussier. Un « rally de rentrée » qui a sans doute ravi les investisseurs en quête de performance. Pourtant, en se référant aux cycles de saisonnalité depuis 2023, on constate qu’une période d’accalmie survient souvent dès la troisième semaine de janvier, voire début février.
Le graphique ci-dessous compare 2023 (courbe violette), 2024 (courbe rouge) et le début de 2025 (courbe bleue). Il montre nettement qu’en début d’année, le MASI a tendance à se hisser rapidement vers le haut, avant de marquer une pause dans les semaines qui suivent. Nous nous sommes arrêtés à 2023 car il nous a semblé opportun d'exclure la période avant 2020 où les trimestriels n'étaient pas exigés et les années de 2020 à 2022 qui étaient exceptionnelles à cause des différentes crises de la période.
D’un point de vue chartiste, l’excès de volatilité à la hausse en janvier peut conduire à des prises de bénéfices. On peut dès lors anticiper un léger reflux ou, à tout le moins, une phase de consolidation latérale. En d’autres termes, le marché pourrait « souffler » après son démarrage tonitruant pour digérer ses récents gains.
Cette période est souvent marquée par une faiblesse du newsflow et un attentisme des investisseurs qui scrutent le début de la saison des trimestriels en février.
Par ailleurs, un support à 15 800 points pourrait contenir cette consolidation de court terme. De manière globale, cette respiration technique ne remet pas en cause l’optimisme de fond : elle se révèle même incontournable pour préparer le terrain d’une nouvelle impulsion haussière plus solide.