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Il y avait environ 10,5 millions d'emplois disponibles en novembre, soit le même niveau qu’en octobre, ajoute le département américain. Les postes disponibles ont augmenté dans les services professionnels et aux entreprises. Ils ont, par contre, diminué dans les secteurs des finances et des assurances.

Les embauches et les offres d'emploi se sont refroidies par rapport aux niveaux brûlants de la première partie de l'année dernière. Avec la hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale en vue de lutter contre l'inflation, le marché du travail pourrait encore ralentir en 2023.

Le marché du travail américain dans son ensemble reste historiquement solide, les employeurs ayant créé en moyenne 392.000 emplois par mois en 2022 jusqu’à novembre, selon le département du Travail. Le rythme de croissance de l'emploi a plus que doublé par rapport à 2019, l'année avant que Covid-19 ne frappe l'économie américaine. La part des travailleurs quittant leur emploi – un signe de confiance dans le marché du travail – a augmenté à 2,7 % en novembre contre 2,6 % un mois plus tôt, selon la même source.

Les abandons sont supérieurs au taux prépandémique mais inférieurs aux niveaux records atteints fin 2021. D'autres données récentes sont compatibles avec un marché du travail qui commence à se refroidir. Aux Etats-Unis, la croissance économique a redémarré au second semestre 2022 après une contraction au premier semestre. Pourtant, la grande majorité des économistes interrogés par le Wall Street Journal prévoient que l'économie entrera en récession en 2023. Ces derniers mois, plusieurs grands employeurs ont licencié des travailleurs ou prévu de supprimer des emplois, notamment Goldman Sachs Group Inc., Meta Platforms Inc. et Amazon.com Inc.

Ces mesures n'ont pas entraîné d'augmentation des chiffres généraux des licenciements à la fin de 2022, et de nombreux travailleurs qui ont perdu leur emploi ont pu trouver rapidement un nouveau poste.