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La plus grande compagnie maritime de conteneurs au monde, Maersk, a déclaré mardi que la demande se redressait plus rapidement que prévu, ce qui l'a poussé à revoir à la hausse ses perspectives de bénéfices, tout en annonçant son intention de supprimer 2.000 emplois pour réduire ses coûts. 


Maersk, qui gère environ un conteneur sur cinq expédié dans le monde, a déclaré que, bien que les volumes de fret soient toujours en baisse par rapport à l'année dernière, ils avaient augmenté plus que prévu après avoir fortement chuté au plus fort de la pandémie de coronavirus il y a quelques mois.

«A.P. Moller - Maersk est sur la bonne voie pour réaliser un T3 solide avec une solide croissance des bénéfices dans toutes nos activités, en particulier dans l'océan et la logistique et les services », a déclaré le directeur général Soren Skou dans un communiqué.

Les volumes de la division Océan de Maersk ont diminué d'environ 3% au troisième trimestre par rapport à la même période de l'année dernière, a indiqué la société.

La société danoise a déclaré qu'elle supprimerait 2.000 postes à la suite d'une réorganisation majeure annoncée le mois dernier, dans laquelle elle cherche à intégrer ses activités de conteneurs maritimes et de logistique terrestre.

Maersk compte actuellement environ 80.000 employés.

Les actions de Maersk ont reculé d'environ 1% mardi matin.

La société s'attend à des coûts de restructuration d'environ 100 millions de dollars au troisième trimestre liés aux licenciements.

Maersk a déclaré qu'il s'attend maintenant à un bénéfice annuel avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) compris entre 7,5 et 8,0 milliards de dollars avant les coûts de restructuration et d'intégration, contre une fourchette antérieure de 6,0 à 7,0 milliards de dollars.

Les résultats préliminaires du troisième trimestre ont montré un chiffre d'affaires de 9,9 milliards de dollars, tandis que l'EBITDA avant les coûts de restructuration et d'intégration s'est élevé à 2,4 milliards de dollars, a déclaré Maersk.

Avec Reuters