Jay Y. Lee, numéro un du conglomérat sud-coréen Samsung Group, a été arrêté vendredi pour son implication dans l'affaire de trafic d'influence à l'origine de la suspension de la présidente Park Geun-hye.
Les juges du tribunal de Séoul devant lequel il a comparu ont en revanche refusé d'émettre un mandat d'arrêt à l'encontre Park Sang-jin, président de Samsung Electronics.
Jay Y. Lee, qui est âgé de 48 ans, a été écroué au Centre de détention de Séoul où il attendait la décision de la justice à l'issue d'une audience à huis clos qui s'est achevée jeudi soir.
Les procureurs ont désormais dix jours pour inculper Lee, bien qu'une demande d'extension soit possible. S'il est mis en examen, un tribunal devra rendre une décision dans les trois mois.
Lee est soupçonné d'avoir promis 43 milliards de wons (35 millions d'euros) à une entreprise et des fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de Park Geun-hye, en échange de l'appui de la caisse publique des retraites à un projet de fusion de deux filiales de Samsung en 2015. SAMSUNG CONTINUE À NIER
Vendredi midi, l'action Samsung Electronics perdait 1,4% tandis que le titre Samsung, qui est de facto la société holding du conglomérat Samsung Group, reculait de 2,8%. L'indice composite sud-coréen (KOSPI) baissait lui de 0,2%.