Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi :
*Le Matin. :
- L'écosystème de la finance participative s’apprête à accueillir un nouvel acteur stratégique : la Caisse centrale de garantie qui déposera cette semaine son dossier de demande d’autorisation auprès de Bank Al-Maghrib (BAM). La Caisse a retenu le modèle organisationnel «Fenêtre» (Window) permettant la mise en place au sein de la CCG d’un système de garantie et de facilitation d’accès aux financements participatifs. «Le choix de ce modèle a été dicté par l’étude menée par la CCG, en collaboration avec le département des Finances», déclare au «Matin-Éco» Abdelaziz Bounakhla, directeur du Pôle Finance participative à la CCG.
- Le Fonds Innov Invest monte en puissance. L’écosystème dédié au financement de l’amorçage et des startups innovantes vient d’intégrer 10 nouvelles structures d’accompagnement, portant leur nombre à 16. Depuis son lancement en 2017, le Fonds géré par la Caisse centrale de garantie a jusque-là financé 62 projets pour 12,3 millions de DH.
*Aujourd’hui Le Maroc. :
- Alors que la couverture médicale estudiantine séduisait peu il y a quelque mois, les compteurs sont aujourd’hui en train d’exploser. A en croire les responsables du ministère de tutelle, le nombre des inscriptions oscille aujourd’hui entre 190.000 et 200.000, et ce, en l’espace de quelques mois seulement. A son lancement, le régime AMO de base des étudiants se fixait déjà comme objectif dès les premiers mois un nombre d’inscrits de l’ordre de 275.000 étudiants, avec une enveloppe d’environ 110 millions de dirhams. Seulement voilà, plusieurs années après le lancement de l’opération, le taux des étudiants immatriculés ne dépassait guère les 10%.
- 4, 31 milliards de dirhams. C’est l’encours global du financement participatif à l’habitat accordé à fin janvier 2019. Il s’est inscrit légèrement en hausse par rapport à la même période de l’année précédente où il se situait autour de 4,12 milliards de dirhams. C’est ce que l’on peut relever des dernières statistiques monétaire de Bank Al-Maghrib. Globalement, les crédits immobiliers ont affiché un ralentissement au premier mois de l’année. Leur rythme de progression est revenu de 3,7 à 3,3% pour atteindre à fin janvier les 267,30 milliards de dirhams.
*L’Economiste. :
- Y aller ou transiger ? La plupart des entreprises s’interrogent sur l’opportunité de contester ou pas les redressements notifiés à la suite d’un contrôle fiscal. S’en remettre aux instances de recours ou négocier une transaction avec le fisc ? Dans 9 cas sur 10, elles optent pour un accord « amiable ». L’efficacité des garanties de cette « démocratie fiscale » sera, sans aucun doute, un des points sur lesquels les contribuables attendent une vraie transformation à l’issue des assises de mai. Le Cercle des fiscalistes du Maroc relance le débat sur ce sujet inflammable.
- « Le compact II tombe à point nommé pour contribuer à résoudre la problématique du foncier ». C’est ce qu’a déclaré Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Économie numérique, lors de la rencontre de lancement de l’appel à projets du Fonds des zones industrielles durables (Fonzid). Ce nouvel instrument de financement s’inscrit dans le cadre du programme « Productivité du foncier »,prévu par le Compact II du Millennium Challenge Corporation. Le Fonzid « vise à renforcer le modèle de zones industrielles durables et à contribuer à l’amélioration de la productivité des performances environnementales et sociales des entreprises ». Doté d’un budget de 30 millions de dollars, Il devra apporter un soutien financier et technique aux porteurs de projets durant le montage, l’affinement et la mise en œuvre des projets sélectionnés.
*L’Opinion. :
- Le Maroc table sur la production de 50.000 tonnes de poissons dans les eaux douces à l’horizon 2024, a indiqué Abdeladim Lhafi, haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification. L'augmentation de la production piscicole pour atteindre 50.000 tonnes contre 15.000 actuellement est à la portée, a estimé Lhafi lors de la session ordinaire du Comité de la pêche dans les eaux continentales. La mise en œuvre de la stratégie 2015-2024 en matière de développement de la pêche et de la pisciculture continentale a permis, sur les quatre premières années, d’atteindre des résultats conformes aux objectifs fixés, a-t-il relevé, notant que la production totale des alevins de poissons, toutes espèces confondues, est passé de 13 millions en 2015 à 26,7 millions, un chiffre record avec une progression de 57%.
- Presque trois années après son examen en juillet 2016, par les membres de la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement de la première Chambre du parlement, le texte de loi 103-14 portant création de l’agence nationale de la sécurité routière, n’a encore rien donné. La création de cette agence salutaire pour la réduction des effets ravageurs de l’insécurité routière semble être tombée dans l’oubli. Certes, des efforts ont été entrepris en matière de promotion de la sécurité routière et l’on enregistre une baisse relative du nombre des victimes enregistrées au titre de l’année 2018 mais l’hécatombe continue et les routes marocaines demeurent parmi le plus meurtrières, avec un bilan très lourd, aussi bien sur le plan financier qu’humain, en 2018.
*Al Bayane. :
- La situation est aujourd’hui très critique, le gouvernement doit faire preuve du courage pour faire régler le dossier de la Samir au lieu de sombrer dans des atermoiements incompréhensibles, a indiqué Houcine El Yamani, coordinateur du Front syndical. La politique de plafonnement n’a aucun sens car elle légitime, en fin de compte, des bénéfices excessifs voire illégitimes, a-t-il souligné. Avant la libéralisation des prix, les opérateurs ont réalisées gains allant de 700 à 750 DH par tonnes, alors que le gouvernement négocierait actuellement avec eux un bénéfice variant entre 700 jusqu’à 1100 DH par tonnes, soit 11 milliards (MMDH) de bénéfices, qui sont illégaux, étalés sur deux ans.
- La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) vient d'adresser un avertissement à la chaine Al Oula, à la suite de la diffusion, le 02 février 2019, du programme "Stand up". La décision, qui émane du Conseil supérieur de la HACA est intervenue, le 7 février, en demandant des explications à la SNRT au sujet de l’épisode mis en cause par la Haute autorité. Ainsi, après analyse de la réponse de la chaine, la HACA a estimé que « l’utilisation du qualificatif « kahlouch » de manière répétitive, constitue un sobriquet, à connotation péjorative, renvoyant à la couleur de peau et dépassent le caractère comique et confinent à la moquerie et au mépris » ce qui constitue, selon la HACA, « une injure péjorative et raciste, à l’égard d’une catégorie du public, et met ce contenu en non-conformité avec les dispositions relatives à la dignité humaine ainsi qu’aux valeurs du vivre ensemble ».
*Libération. :
- L’activité monétique au Maroc a atteint 376,9 millions d’opérations pour une somme globale de 316,9 milliards de dirhams (MMDH) l’année dernière, en progression de 11% en nombre d’opérations et de 10,6% en montant par rapport à 2017, selon le Centre monétique interbancaire (CMI). Ces réalisations de l’activité monétique comprennent les opérations de retrait d’espèces sur le réseau des guichets automatiques, les opérations de paiement auprès des commerçants et eMarchands, les opérations de paiement sur les guichets automatiques bancaires (GAB) et les opérations de Cash Advance, par cartes bancaires, marocaines et étrangères au Maroc, précise le CMI dans son rapport sur l’activité monétique marocaine.
- L’Europe doit prendre conscience de manière claire de l’importance du rôle stratégique du Maroc dans la rive sud de la Méditerranée, à travers ses efforts en matière de lutte contre le terrorisme, l’immigration illégale et d’autres phénomènes, et qui contribuent au renforcement de la sécurité et la stabilité de ce continent, a souligné le premier secrétaire de USFP, Driss Lachgar. Le Maroc constitue un rempart contre les fléaux et les phénomènes dus aux transformations profondes vécues ces dix dernières années dans plusieurs régions du monde, dont le pourtour méditerranéen, et qui ont favorisé la montée du terrorisme, du trafic d'êtres humains et d’armes ou d’autres formes de crime organisé, a-t-il ajouté lors du 5ème congrès régional de l’USFP en Espagne.
*Akhbar Alyaoum. :
- L'indice des prix à la production du secteur des "Industries manufacturières hors raffinage de pétrole" a accusé une baisse de 0,4% en janvier par rapport au mois précédent, selon le HCP.Ce recul est la résultante de la baisse des prix des «Industries alimentaires» de 0,8%, de la «Métallurgie» de 2,9%, de l'«Industrie d’habillement» de 0,7%, du «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» de 0,4% et de la «Fabrication d’autres machines et équipements» de 0,5%, explique le HCP dans une note d’information relative à l’indice des prix à la production industrielle énergétique et minière (IPPIEM) du mois de janvier 2019.
- Dans une nouvelle série de tensions, les syndicats de l’enseignement ont décidé, dès lundi, de faire grèves durant trois jours, et ce après l’échec du dialogue avec Said Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Cinq syndicats sont à l’origine de l’intensification du mouvement de grève. Il s’agit du syndicat national de l'enseignement (CDT), de la Fédération libre de l'enseignement (UGTM), du syndicat national de l''enseignement (FDT), de la fédération nationale de l'enseignement (UMT) et de la fédération nationale de l'enseignement (FNE). Ainsi, les professeurs diplômés se sont résolus à débrayer dès ce lundi. Le mouvement de grève se poursuivra car les syndicats ont rejeté l’offre du gouvernement présentée par Amzazi, indique Youssef Aklouch, secrétaire général de la fédération nationale de l'enseignement, expliquant que cette offre est en deçà des attentes du corps d'enseignement, a-t-il ajouté.
*Al Ahdat Al Maghribia. :
- Le groupe PJD à la Chambre des représentants est sur le point de conclure une entente avec les autres membres de la majorité gouvernementale sur le projet de loi-cadre relatif au système d’éducation et de formation, indique un dirigeant PJD. Cette question ne saurait faire l’objet de surenchères politiques, a-t-il assuré. La décision du secrétariat général du PJD aura ainsi accommodé le différend entre le parti de la lampe et le reste des groupes parlementaires, aussi bien ceux de l’opposition que ceux de la majorité. Les parties semblent en accord pour présenter un amendement de l’article 31 dudit projet en vue, qui prévoit d’adopter le français et l’anglais comme langues d’enseignement.
- Les ministres des affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), ont salué, samedi à Abou Dhabi, l'accord donné par SM le Roi Mohammed VI à la désignation de SAR la Princesse Lalla Meryem, ambassadeur de bonne volonté de l'organisation dans le domaine de l'autonomisation de l'institution de mariage et de la famille et de la lutte contre le mariage des mineures. En clôture des travaux de la 46ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l'OCI, ils ont exprimé leurs remerciements au Souverain d'avoir bien voulu donner Son accord pour que SAR la Princesse Lalla Meryem puisse accomplir cette mission.
*Al Alam. :
- Le conseil de gouvernement a adopté un projet de loi modifiant et complétant le Code de la route. La mise en fourrière pendant 10 jours sera annulée en effectuant le contrôle technique, selon ce texte. De même, ce projet prévoit que le permis de conduire ne pourra être retiré qu’en cas d’accident corporel survenu avec des circonstances aggravantes, notamment en cas de conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants.
- Le patrimoine culturel et civilisationnel de la Cité idrisside doit être davantage mis en valeur, a assuré Mohamed Sajid, ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Économie sociale. L’ensemble des acteurs du secteur touristique et des composantes de la société sont appelés à "s’investir pour que le patrimoine immense de Fès puisse aider à faire décoller cette ville millénaire et faire en sorte que ce passé contribue à construire le futur des nouvelles générations", a ajouté le ministre
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- Ils étaient plusieurs centaines à se rassembler, vendredi après-midi, devant le siège de la Samir sur le port de Mohammedia. Excédés par une situation désastreuse qui ne fait que durer, les salariés du raffineur marocain ont observé un sit-in de protestation à l'appel du Front syndical de la Samir . Un débrayage mené par les cadres et techniciens de la Samir pour exprimer leur ras-le-bol face à ce qu'ils qualifient d'atmosphère d'inquiétude et de doute qui règne en permanence parmi les employés en raison du sort inconnu de la raffinerie depuis la cessation de ses activités. Les salariés de la Samir, qui dénoncent l'arrêt définitif de la seule raffinerie nationale, appellent à la facilitation de la reprise de la production.
- Les ministres des Affaires étrangères des États membres de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) ont loué, samedi à Abu Dhabi, les efforts de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, pour la défense des lieux saints de l'Islam à Al Qods charif face aux tentatives de judaïsation de la ville sainte par les autorités de l'occupation israélienne. Dans des résolutions adoptées à l'issue de la 46è session du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OCI, ils ont salué le rôle important joué par l'Agence Bayt Mal Al Qods, l’organe exécutif du Comité Al Qods, à travers la réalisation de plusieurs projets de développement au profit des habitants de la ville sainte, invitant les Etats membres de l'OCI à renforcer leur soutien à l'Agence pour lui permettre de poursuivre la mise en œuvre de ses programmes. Le Conseil des ministres a également salué "les efforts considérables déployés par Sa Majesté le Roi pour impulser l'Agence Bayt Mal Al Qods, à travers Son soutien permanent et généreux à ses activités, en vue de lui permettre de remplir ses missions de défense de la ville sainte et de ses habitants palestiniens et de la préservation de l’identité arabo-islamique d’Al Qods".
*Al Massae. :
- Parallèlement au retard qu'a pris le gouvernement pour arrêter des mesures permettant de limiter les conséquences fâcheuses de la libéralisation, les prix des carburants ont enregistré une nouvelle hausse. Le prix moyen du gasoil a grimpé à 9,50 DH le litre, et dans certaines stations-services, à 10 DH. La volonté du gouvernement de déterminer des bénéfices maximum sera certainement contrariée. Soutenues par l’avis froid et désapprobateur du conseil de la concurrence, les sociétés se sont montrées réticentes envers l’accord que Lahcen Daoudi, ministre délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance, voudrait signer avec le Groupement des pétroliers, selon les sources du journal.
- Le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a souligné l'importance de la réforme du régime des garanties transférables en raison de ses multiples impacts positifs sur les entreprises et les investisseurs. "Il s'agit d'une réforme profonde qui touche plusieurs lois et qui donnera une forte impulsion à l'entreprise et à l'investissement", a affirmé El Otmani qui présentait les grandes lignes de cette réforme lors du Conseil de gouvernement, faisant savoir que c'est l'une des mesures qu'entreprend le gouvernement au profit des entreprises, en particulier les petites et moyennes.
*Bayane Alyaoum. :
- Le ministère de l’équipement, du transport et de la logistique a exprimé sa satisfaction des résultats du dialogue qu’il avait établi avec les représentants des professionnels de la catégorie poids lourd et de la bonne atmosphère qui avait marqué le débat, soulignant sa détermination à entamer sans plus tarder la mise en œuvre des résultats de cette réunion. Le ministère a affirmé avoir signé avec les représentants des professionnels du transport routier de marchandises, poids lourd (plus de 19 tonnes), un PV de la réunion, alors que la signature avec les représentants des professionnels de la catégorie Poids léger (moins de 19 tonnes) n’a pas pu avoir lieu.
- Les autorités marocaines ont souligné que dans son rapport 2018 concernant les droits de l'Homme dans la région MENA, Amnesty international (AI) est restée à la même approche basée sur des "conclusions arbitraires", dépourvues de toute objectivité, en évoquant des cas isolés, tout en les présentant comme étant une règle générale et en se limitant à reproduire des allégations, des rumeurs et des informations fausses. Les autorités marocaines ont également relevé que dans la partie consacrée au Royaume dans ce rapport, l’organisation fait fi des évolutions positives remarquables et présente certains faits ambigus comme étant des réalités tangibles.
*Rissalat Al Oumma. :
- Peu de jours après la publication par la Cour des comptes d’un rapport thématique sur le contrôle du fonctionnement de la CDG, la commission du contrôle des finances publique à la Chambre des représentants s’apprête à entendre Mohamed Benchaaboun, ministre de l’économie et des finances, au sujet des anomalies de la cette Caisse. Benchaaboun serait appelé à apporter des réponses aux observations mentionnées dans le rapport de la Cour des comptes, notamment les aspects relatifs à la gouvernance, à la stratégie et à la mobilisation des ressources, ainsi que ceux se rapportant à la mise en place des filiales et les participations financières que possède la Caisse.
- La demande intérieure en énergie primaire atteindrait 39 millions de tonnes d’équivalent pétrole en 2028, relève le Centre marocain de conjoncture (CMC) dans son dernier numéro consacrée à l’efficacité énergétique. Le CMC explique cette forte augmentation aux dynamiques économiques que connait le Maroc, ainsi qu’aux transformations opérées dans la production et à l’évolution du niveau de vie. Il prévoit également une hausse de la consommation finale de l’énergie primaire, qui se situe actuellement autour de 0,4 tonne équivalent pétrole (TEP) par habitant, à 1,1 TEP/habitant à l’horizon 2030.