Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi:
Le Matin :
• Les perspectives s'annoncent mitigées pour l’activité industrielle. Le dernier sondage réalisé par Bank Al-Maghrib (BAM) auprès des chefs d’entreprises opérant dans l’industrie montre, en effet, qu’ils tablent sur une amélioration de la production, mais pas des ventes qui devront plutôt stagner au cours des mois d’août, septembre et octobre. Une bonne partie des patrons sondés (près d’une entreprise sur trois) manque de visibilité quant à l’évolution future des ventes, particulièrement dans l’agroalimentaire et dans la mécanique&métallurgie. S’agissant du mois de juillet dernier, les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib indiquent une hausse, d’un mois à l’autre, aussi bien de la production que des ventes.
• Les exportations marocaines d’oranges et de clémentines vers les États-Unis ont chuté à fin juillet dernier. Selon les chiffres du département américain de l’Agriculture, les importations américaines d’oranges marocaines ont baissé de 56% sur un an, pour atteindre 5 millions de dollars. L’Afrique du Sud et le Mexique ont connu des baisses beaucoup plus importantes. Leurs expéditions ont chuté de 56% à 9 millions de dollars.
L’Economiste
• Les activités qui dépendent fortement du crédit, comme l’immobilier, n’en finissent pas de souffrir. L’ensemble des segments ont perdu de leur splendeur, à commencer par le résidentiel où en principe la demande est réputée intarissable. La persistance d’un stock important d’invendus, dans les grandes villes tout particulièrement, est un autre indicateur de la méforme. Avec la crise de l’immobilier, c’est finalement l’un des moteurs de la reprise qui est compromis.
• Le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader est conscient de l’échec des tentatives précédentes de revigorer l’administration, caractérisées par leur caractère « partiel, technique et procédural ». Aujourd’hui la nouvelle réforme ambitionne de rompre avec la culture de la gestion des moyens. La nouvelle approche consiste à se concentrer sur le rendement et les performances des ressources humaines. L’un des principaux axes envisage de passer d’un modèle basé sur la gestion des carrières à celui axé sur la compétence. Le système d’accès aux emplois supérieurs, dont les multiples dysfonctionnements sont régulièrement pointés, sera également revu de fond en comble. L’objectif, selon le ministère de tutelle, est de "préparer de nouvelles générations de dirigeants au niveau des différentes administrations".
Aujourd’hui Le Maroc
• Le ministère de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a démenti les informations rapportées sur des difficultés entravant le programme national de généralisation et de développement du préscolaire, affirmant qu'il s'agit d'"allégations dénuées de tout fondement". Le ministère indique avoir présenté le bilan de la première année de mise en œuvre de ce programme le 18 juillet 2019 et a rendu public un communiqué officiel à ce sujet. "Prétendre que le projet de l'éducation inclusive rencontre des difficultés est tout à fait infondé, car comment peut-on dresser une évaluation d'un programme qui se trouve encore dans sa première phase de mise en application sachant qu'il n'a démarré que le 26 juin 2019", a précisé le département dans un communiqué.
• Après les appels de la part des partis politiques et les demandes de réforme, le gouvernement décide enfin de revoir la procédure de nomination dans la haute fonction. Les postes de responsabilité dans l'administration seront le premier chantier dans la réforme globale de la fonction publique. Dès novembre prochain, une nouvelle version de la loi organique de nomination dans les hautes fonctions sera proposée au Parlement. Ce texte pourrait bien battre le record des amendements puisque les deux Chambres parlementaires viennent de valider en août dernier de nouveaux changements. Cela dit, les responsables évoquent une révision en profondeur de ladite loi. Il ne s’agit donc pas d'ajouter de nouveaux établissements couverts par le texte mais il est plutôt question de revoir les procédures de nominations mais également introduire des mécanismes d’évaluation.
L’Opinion :
• Bonne nouvelle. Le Maroc confirme son leadership en Afrique en tant que terre d'accueil des franchises étrangères. Sur une liste de 131 pays, le Royaume se classe au 39ème rang au classement de l'Indice international d'attractivité des franchises pour 2019, réalisé par le Centre de franchise international «Rosenberg», affilié au groupe New Hampshire. Avec un score significatif de 54, le Maroc se positionne ainsi comme le premier pôle d'affaires attractif en Afrique et le deuxième dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) après les Émirats Arabes Unis. Selon «Rosenberg», plusieurs facteurs ont permis au Maroc d'avoir un tel classement. La stabilité politique, la situation géographique et les efforts de construction d'une infrastructure robuste au Maroc contribuaient à son émergence en tant que base régionale de fabrication et d'exportation pour les entreprises.
• Une enveloppe budgétaire de 54 millions de dirhams (MDH) a été allouée pour le financement du programme de confortement et de traitement des constructions menaçant ruine dans l'ancienne médina de Tanger. Selon la convention signée entre le ministère de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, le ministère de l'Economie et des Finances, la Wilaya de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le Conseil de la région ainsi que le Conseil de la ville de Tanger, les travaux concernent 300 bâtisses d'habitat menaçant ruine. Le financement dudit programme sera assuré par la contribution des partenaires, à hauteur de 24 MDH pour le ministère de l'Aménagement du territoire national, soit une moyenne de 80.000 dirhams par bâtisse, 20 MDH pour le Conseil de la région, ainsi que 10 MDH pour le Conseil de la ville.
Al Bayane
• La politique nationale de migration et la nouvelle stratégie d’asile adoptées par le Maroc ont été mises en exergue, à Addis-Abeba, par la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, devant le Forum politique 2019 de la Commission de l’Union africaine sur l’état des institutions nationales des droits de l’Homme en Afrique. L’augmentation constante des flux de migrants sur le territoire marocain s’est accompagnée d’une transformation du pays qui est devenu non seulement un pays de transit mais aussi un pays de destination, a souligné Mme Bouayach qui intervenait lors de ce forum. Le Maroc a jugé nécessaire de prendre des mesures urgentes afin de garantir une vie décente aux migrants.
• La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) clôture l'été avec la tenue de sa deuxième édition de son Université d'Été les 13 et 14 à Casablanca. Le thème choisi est intimement lié à la réflexion menée actuellement sur les tenants et aboutissants du nouveau modèle de développement dont les contours restent encore à définir. Pour le patronat, l'entrepreneuriat reste un axe central du nouveau modèle de développement. Le modèle actuel a bien montré ses limites et ses signes d'essoufflement dans un monde marqué une dynamique continentale et une mutation structurelle de plus en plus accélérée. Le choix de la thématique de la 2eme édition de l'Université d'été de la CGEM n'est pas fortuit. C'est un choix qui se veut bien réfléchi qui entame une nouvelle rentrée 2019 de la confédération dans une période de grande réflexion nationale sur les contours du nouveau modèle de développement indique la CGEM dans un communiqué.
Libération :
• Des exploitations agricoles submergées, des routes fortement dégradées et interdites à la circulation, des maisons effondrées, des individus, du bétail et des véhicules emportés par les crues,… tel est le bilan des dernières inondations qui ont récemment touché les régions de Safi-Marrakech et de Drâa-Tafilalet. Pourtant, malgré la récurrence de ces catastrophes naturelles et leur sévérité, l’intégration des risques naturels en relation avec le changement climatique et l’installation d’un nouveau climat au Maroc, peinent encore à intégrer les politiques publiques nationales en matière d’urbanisme, d’aménagement du territoire, d’équipements publics, de transports, etc. «Il n’y a pas de gestion du risque au Maroc ou plutôt de management des risques naturels soit à court ou à long terme», a indiqué Mohammed Benjelloun, expert international en environnement et développement.
• Le Maroc et la Chine ont signé un partenariat de quo-marketing dans le domaine du tourisme visant à accroître la visibilité de la destination Maroc en Chine, notamment via des campagnes publicitaires digitales. Ce partenariat, qui s’étale sur trois ans, permettra aux deux entités d’unir leurs moyens et leurs compétences pour développer le tourisme chinois au Maroc. Cet accord a pour objectifs d’accueillir quelque 500.000 touristes chinois par an et d’assurer une visibilité maximale de la destination Maroc.
Bayane Al Yaoum
• L'ambassadrice de la sécurité routière auprès de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Zoleka Mandela, a présenté les composantes de l'initiative mondiale pour la santé et la mobilité des enfants, au Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani. Lors d'un entretien, Mme Mandela, qui effectue une visite au Maroc dans le cadre de la préparation d'un sommet mondial sur la santé et la sécurité des jeunes, a mis en avant les efforts que déploie cette institution en vue de mobiliser les gouvernements, les organisations et la communauté internationale autour des questions relatives à la sécurité et la santé des jeunes, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement. Ces questions sont liées notamment à la prévention des accidents de la circulation, le renforcement de la sécurité routière, la santé mentale, la lutte contre l'addiction, la prise en charge sociale des porteurs de maladies non transmissibles, ainsi que d'autres phénomènes nécessitant un contrôle global et des efforts conjugués pour y remédier, précise la même source.
• Le Premier ministre bahreïni SAR le prince Khalifa Ben Salmane Al Khalifa a salué, dimanche à Manama, la solidité des relations qu'entretient son pays avec le Maroc. "Les relations maroco-bahreïnies se distinguent par leur dimension historique et par des attaches solides, fondées sur l'entente et la considération mutuelle entre les directions et les peuples des deux pays frères", a dit le Premier ministre bahreini lors d'une audience accordée à M. Mustapha Benkhiyi à l'occasion de sa nomination comme nouvel ambassadeur du Maroc à Manama. Le Premier ministre du Bahreïn a, à cette occasion, souligné l'intérêt qu'attache son pays "au renforcement des relations de coopération dans tous les domaines avec le Maroc, au service des intérêts communs et pour hisser la coopération qui les lie à des niveaux amplement profitables aux deux pays et peuples". Al Alam
• Les échanges commerciaux au titre des biens ont été marqués par une hausse du déficit commercial de 4,3% à 122,83 milliards de dirhams (MMDH) à fin juillet 2019 contre 117,76 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes. Cette aggravation s'explique par un accroissement des importations (+10,376 MMDH) plus important que celui des exportations (+5,310 MMDH), précise l'Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de juillet, relevant que le taux de couverture s'est établi à 57,8% au lieu de 58,1% un an auparavant. La hausse des importations de biens est imputable principalement à l'accroissement des importations de biens d’équipement (+6,09 MMDH), des produits finis de consommation (+3,15 MMDH) et des achats de demi produits (+2,99 MMDH).
• Le Maroc et la Suisse ont signé un mémorandum d'entente en vue de renforcer leur coopération dans le domaine des transports routiers et ferroviaires. Le mémorandum a été signé au terme de la visite de travail en Suisse d'une importante délégation marocaine conduite par le ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, Abdelkader Amara, et composée de hauts responsables du ministère, d'établissements publics et des professionnels des secteurs routiers, des travaux publics et de l'ingénierie. Il a été signé par Amara, et la Conseillère Fédérale Simonetta Sommaruga, ministre de l'Environnement, des transports, de l'énergie et de la communication, à l'issue de leurs entretiens bilatéraux au cours d'un voyage en train à destination d'Erstfeld pour visiter le centre de contrôle du trafic lourd de Ripshausen, la sécurité routière faisant partie des thèmes sur lesquels les deux pays entendent consolider leur coopération.
Al Ahdath Al Maghribia :
• Élections 2021 : Le débat sur l’instauration du vote obligatoire resurgit à nouveau. Le ministère de l’Intérieur a appelé, ces derniers jours, un nombre de chefs de partis politiques à examiner ce sujet avant l’avènement de l’année 2021, qui s’annonce comme une année électorale par excellence. Les élections des Chambres professionnelles, communales, des Chambres des représentants et des Conseillers dureront de mars à octobre. Alors que le taux de participation avait été faible lors des dernières échéances électorales, notamment pour l’élection des membres de la Chambre des représentants où seuls 43% des 15 millions d'inscrits s’étaient rendus aux urnes. Un taux de participation en nette diminution par rapport à celui enregistré lors des élections législatives de 2011 (56 %). Selon certaines sources, le ministère de l’Intérieur a demandé l’avis des partis pour l’instauration du vote obligatoire, sans donner plus de détails. • La Cour constitutionnelle a donné son feu vert pour la publication au Bulletin officiel de la loi organique 26.16 relative à la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe afin d’appliquer les dispositions de ce texte. Dans sa décision rendue publique vendredi, la Cour constitutionnelle a indiqué que les articles de cette loi organique sont conformes à la Constitution, présentant, toutefois, des explications pour certains articles sujets de polémique chez un nombre d’acteurs s’intéressant au dossier de l’Amazigh. La Cour constitutionnelle a, par ailleurs, informé le Chef du gouvernement de sa décision au sujet de cette officialisation en vue de sa publication au Bulletin officiel.
Akhbar Al Yaoum
• Le secrétaire général du PAM, Hakim Benchamach, semble serein en annonçant une série de mesures au sein de son parti, dans le but d’organiser un congrès parallèle à celui auquel ont appelé ses adversaires du groupe "l'appel pour l'avenir" pour la fin du mois. Benchamach a lancé une batterie de mesures, de nominations et de sanctions disciplinaires, lors d’une réunion des bureaux politique et fédéral contestés de la part de ses adversaires. Il a, néanmoins, officieusement confié à ses proches que son combat est gagné, avançant que d’après des garanties qu’il a reçues, le tribunal se prononcerait en sa faveur dans son affaire l’opposant à Samir Koudar, président du comité préparatoire, sujet de discorde. Le ministère de l’intérieur a refusé, selon les informations dont il dispose, d’autoriser à ses adversaires de tenir leur congrès. Des propos considérés par le groupe "l'appel pour l'avenir" comme ” infondés et portant atteinte à celui qui les tient”.
• Dans une tentative d’influencer la nouvelle présidence européenne qui prendra ses fonctions début novembre prochain, les lobbies agricoles ont, de nouveau, annoncé la guerre aux produits agricoles marocains, en parallèle à la rentrée politique en Europe et en Espagne. N’étant plus en mesure de jouer la carte des produits issus des provinces du sud, après l’approbation de l’Union européenne des accords agricole et de pêche dans leur nouvelle version, ces lobbies tentent désormais d’accuser les agriculteurs marocains de fraude et d’utilisation des marques espagnoles pour commercialiser leurs produits aux mêmes conditions et à la même valeur des produits espagnols. Les entreprises agricoles françaises et espagnoles installées au Maroc ou celles liées par des partenariats aux entreprises marocaines, n’ont pas, non plus, échappé aux attaques de ces lobbies, qui les accusent de commercialiser les produits marocains comme étant espagnols.
Al Massae :
• Sur fond d'inondations qui ont provoqué la perte des vies humaines, le gouvernement a décidé d’inscrire à l’ordre du jour de son prochain conseil un projet de décret portant création d’une taxe parafiscale contre les catastrophes. Le gouvernement semble donc avoir surmonté le désaccord sur la valeur de cette taxe. Selon le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, l’État va contribuer par 80% de ses ressources, tandis que cette taxe parafiscale permettra de couvrir le reste, soit 20%.
• Malgré sa rencontre avec la plupart des composantes de la coalition, le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani doit attendre la réponse du RNI, qui a lié sa position aux conclusions de son Bureau politique, dont une réunion est prévue le 20 courant à Agadir. Cette réunion serait cruciale quand à l’interaction du parti de la Colombe avec les démarches entreprises par El Otmani pour chercher les compétences qu’il proposerait au remaniement ministériel.
Rissalat Al Oumma :
• La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) affirme que les détenus dans le cadre des événements d’Al-Hoceima jouissent de bonnes conditions d'hébergement, réfutant ainsi "les allégations" contenues dans le communiqué d'une association prétendant défendre les droits de l'Homme, au sujet de l'état de santé et des conditions de détention de ces prisonniers dans plusieurs établissements pénitentiaires. Ces détenus ont accès au téléphone fixe deux fois par semaine pendant dix minutes et bénéficient d'appels supplémentaires à leur demande, souligne la DGAPR dans une mise au point en réaction à ce communiqué repris par plusieurs sites d'information électroniques et réseaux sociaux.
• Le Maroc s’est classé à la 53ème position dans l’Indice des prix immobiliers mondiaux, publié par Knight Frank, spécialiste de l'Immobilier. Par ce classement, le Maroc figurerait sur la liste des pires marchés immobiliers au niveau de la rentabilité durant la période qui s’étend entre le deuxième semestre et le premier semestre de l’année en cours. Les prix de logements au Maroc ont accusé une baisse annuelle de 0,8%, alors qu’au niveau du premier semestre de l’année en cours, la baisse a été évaluée à 0,4%, selon le rapport de Knight Frank, qui a couvert les marchés immobiliers dans 56 pays.
Al Ittihad Al Ichtiraki:
• Les actionnaires d’Al Omrane sont convoqués à l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire prévue le 3 octobre afin de statuer sur un ensemble de résolutions. Ils devraient ainsi donner leur aval pour un emprunt de 600 MDH qui devrait être émis soit par appel public à l’épargne soit par placement privé. Il pourrait être programmé sur une durée d’une année, sous forme d’un ou plusieurs emprunts avec un taux fixe et/ou variable.