Les recettes fiscales des collectivités territoriales (CT) ont atteint 4,992 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2025, en hausse de 28,3% par rapport à leur niveau à fin février 2024, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).
Cette progression s'explique par la hausse de 56,7% des impôts directs et de 18,3% des impôts indirects, souligne la TGR dans son récent Bulletin mensuel de statistiques des finances locales (BMSFL), notant que les recettes fiscales ont constitué 87,1% des recettes globales des CT à fin février 2025.
S’établissant à 3,428 MMDH à fin février 2025, contre 2,383 MMDH un an auparavant, les ressources transférées sont en hausse de 43,9%. Ceci résulte essentiellement de l’augmentation de 22,2% de la part des CT dans le produit de la Taxe sur la valeur ajoutée - TVA (+511 MDH) et de la part des régions dans le produit de l’impôt sur les sociétés (IS) et de l’impôt sur le revenu (IR) (+460 MDH), et des fonds de concours (+74 MDH).
Les recettes des CT sont constituées pour 49,1% de leur part dans le produit de la TVA.
A fin février 2025, les ressources gérées par l’État pour le compte des CT ont atteint 457 MDH contre 468 MDH un an auparavant, soit une diminution de 2,4%, provenant de la baisse de 2,9% de la taxe de services communaux (-8 MDH), de 1,3% de la taxe professionnelle (-2 MDH) et de 2,7% de la taxe d’habitation (-1 MDH).
Quant aux ressources gérées par les CT, elles se sont établies à 1,846 MMDH à fin février 2025, contre 1,685 MMDH enregistrés un an auparavant, en hausse de 9,6%.
Ces ressources sont constituées en grande partie des recettes de la taxe sur les terrains urbains non bâtis (677 MDH), des recettes domaniales (157 MDH), de la redevance d’occupation temporaire du domaine public communal (143 MDH) et de la taxe sur les opérations de construction (137 MDH).
Par ailleurs, l’évolution de la structure des ressources des CT entre fin février 2024 et fin février 2025 fait ressortir une augmentation de la part des ressources transférées, conjuguée à une diminution de la part des ressources gérées par l’État et de la part des ressources gérées par les CT.