PARIS (Reuters) - Les investisseurs ne considèrent pas le test positif de Donald Trump au coronavirus comme un événement de marché majeur, dit-on chez Barclays.
Les marchés financiers, qui ont réagi avec mesure à la nouvelle, ont en outre abaissé leurs prévisions d’une incertitude prolongée après l’élection présidentielle du 3 novembre et paraissent moins préoccupés par la perspective d’un scrutin serré et contesté, lit-on dans une note d’analyse de la banque britannique parue lundi.
“La réaction initiale, vendredi, des marchés d’actions était qu’il ne s’agissait pas d’un événement majeur” écrivent les analystes de Barclays.
“Les actions ont légèrement baissé mais les fluctuations en séance suggèrent qu’au moins une partie de la baisse était due à une légère déception dans les chiffres de l’emploi et à l’évolution des discussions sur le plan de relance”, lit-on dans la note.
L’indice qui mesure la volatilité implicite du S&P-500, dont l’horizon couvre l’élection présidentielle du 3 novembre, n’a en outre que modérément progressé, ajoutent-ils.
Les marchés, qui ont marginalement réduit leurs prévisions d’une incertitude prolongée après le scrutin, paraissent accorder une plus forte probabilité à une victoire de Joe Biden au vu des sondages récents et une probabilité un peu moindre à une issue serrée et contestée, toujours selon la note de Barclays.
Il est difficile de déterminer en quoi le test positif de Donald Trump influera sur le résultat du scrutin du 3 novembre, ajoutent les analystes de la banque britannique, qui disent ne pas croire au scénario d’un report de l’élection.
L’environnement macroéconomique est favorable aux actifs risqués en dépit de l’incertitude liée aux élections américaines et il devrait le rester à moins d’une dégradation inattendue de l’état de santé de Donald Trump, écrivent-ils.