Les cours du pétrole ont entamé la semaine en baisse lundi, alors que les tensions au Moyen-Orient semblent s’apaiser et que des signaux d’une possible hausse de la production de l’OPEP+ dès août commencent à peser sur les perspectives d’offre. Dans un contexte de demande mondiale encore incertaine, les marchés ajustent leurs positions à la baisse.
À 07h18 GMT, les contrats à terme sur le Brent pour livraison en août ont perdu 12 cents (−0,18 %) à 67,65 dollars le baril, avant leur expiration. Le contrat de septembre, désormais plus liquide, s’échangeait à 66,56 dollars, en recul de 24 cents. Le WTI américain cédait 36 cents, soit 0,55 %, à 65,16 dollars.
Une guerre de 12 jours, déclenchée par le ciblage israélien des installations nucléaires iraniennes le 13 juin, a fait grimper les prix du Brent. Ils ont dépassé les 80 dollars le baril après le bombardement américain des installations nucléaires iraniennes, puis ont chuté à 67 dollars après l'annonce par le président Donald Trump d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël.
L’OPEP+ prête à ouvrir davantage les vannes
Quatre délégués de l’OPEP+ ont indiqué que l’organisation s’orientait vers une nouvelle hausse de sa production en août, de l’ordre de 411 000 barils par jour, dans le prolongement des augmentations décidées pour mai, juin et juillet.
L'OPEP+ doit se réunir le 6 juillet et il s'agirait de la cinquième augmentation mensuelle depuis que le groupe a commencé à réduire sa production en avril.