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En Europe, sur les marchés d'actions, Paris a gagné 0,39%, Francfort 0,34% et Londres 0,26%. Milan a grimpé pour sa part à 0,60%.

A Wall Street, l'indice Nasdaq (+1,49%) a enregistré un nouveau record en clôture, le Dow Jones a terminé près de l'équilibre à -0,02% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,78%.

Les marchés ont été portés mercredi par la publication de l'indice d'inflation CPI pour le mois de novembre aux États-Unis, conforme à ce qui avait été anticipé par les consensus d'analystes.

"L'indicateur est tombé pile dans les attentes. C'est le prétexte parfait pour repartir de plus belle vers le haut", explique à l'AFP Grégoire Kounowski, conseiller en investissement chez Norman K.

L'indice CPI des prix à la consommation a montré une nouvelle accélération de l'inflation en novembre aux Etats-Unis, pour le deuxième mois d'affilée, à 2,7% sur un an contre 2,6% en octobre.

Sur un mois seulement, la hausse des prix à la consommation est également plus forte en novembre qu'en octobre, à 0,3% contre 0,2%, en raison notamment de l'évolution des prix du logement et de la nourriture.

"Cela donne à la Fed une plus grande marge de manoeuvre pour continuer à (...) réduire les taux et cela permet à l'économie de croître sans la menace d'une reprise de l'inflation, ce qui est bon pour les bénéfices et pour les actions", a commenté Adam Sarhan, de 50 Park Investments.

Près de 95% des acteurs du marché s'attendent à ce que la Banque centrale américaine réduise ses taux d'un quart de point de pourcentage à l'issue de sa prochaine réunion les 17 et 18 décembre, selon l'évaluation de CME Group.

Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans s'est tendu à 4,26%, contre 4,22% la veille en clôture.

Sur le marché des changes, la devise américaine avançait de 0,29% par rapport à la monnaie unique européenne, à 1,0497 dollar pour un euro.

Les investisseurs européens devraient tourner leur regard jeudi vers l'Europe, avec la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

Le marché attend là aussi majoritairement une baisse de 0,25 point de pourcentage du principal taux directeur de l'institution, dans un contexte de croissance atone en zone euro.

La chaîne américaine de grands magasins Macy's a chuté à New York après avoir revu à la baisse ses prévisions de bénéfices annuels, une annonce partagée juste avant la période d'achats de Noël, la plus importante pour l'entreprise. Le titre du groupe a terminé à -0,84%.

Le géant de la mode en ligne allemand a finalement terminé en hausse de 1,63% à la Bourse de Francfort, après avoir chuté de 6% en séance. L'enseigne a annoncé mercredi acquérir son rival national About You pour environ 1,1 milliard d'euros, une opération devant lui permettre de mieux résister aux groupes chinois du secteur.

Le leader mondial du prêt-à-porter Inditex, propriétaire de la marque Zara, a chuté de 6,54% à la Bourse de Madrid, après avoir annoncé avoir dégagé un bénéfice record au troisième trimestre, malgré un rythme de croissance plus faible qu'attendu, dans un contexte de forte concurrence qui déstabilise le secteur du vêtement bon marché.

Le spécialiste de la technologie médicale Carl Zeiss Meditec (-11,70% à Francfort) a effrayé les investisseurs avec une forte baisse de ses résultats au cours de l'exercice écoulé et par le fait que le groupe ne prévoit que peu d'améliorations à court terme.

Les cours du pétrole ont avancé mercredi, poussés par les sanctions supplémentaires décidées par l'Union européenne contre la "flotte fantôme" russe, ce qui pourrait avoir un impact sur les exportations pétrolières du Kremlin.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a gagné de 1,84% à 73,52 dollars et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) a pris 2,43%, à 70,29 dollars.

Le bitcoin évoluait de nouveau au dessus du cap symbolique des 100.000 dollars, à 101.677 dollars vers 22H15 GMT (+5,19%).