La société publique sud-africaine PIC, qui gère 145 milliards de dollars d’actifs, principalement pour le compte de la caisse de retraite des employés du gouvernement, est sous le coup d’une enquête ordonnée par le président Cyril Ramaphosa .
La société fait l’objet d’accusations émanant d’un lanceur d’alerte et selon lesquelles quatre des neuf membres du conseil d'administration de PIC seraient impliqués dans des actes répréhensibles.
Suite à cette affaire, les membres du conseil d’administration ont démissionné en bloc, dénonçant dans leur lettre de départ un «effort concerté visant à les discréditer» et une «tentative visant à plonger l'institution dans un état de paralysie».
Certains dénoncent dans la presse locale du pays un règlement de compte.
En mars dernier, dans un rapport remis au président sud-africain, la commission d'enquête dénonce de «graves malversations au sein de PIC, un piètre système de gouvernance, une surveillance inadéquate, une confusion quant au rôle du conseil d’administration et de ses différents sous-comités, un mauvais traitement des employés et un mépris des procédures établies». Une longue liste d'accusations dont fait l'objet cette institution, restée sans Directeur général depuis la démission de Dan Matjila en novembre 2018.
Au Maroc, PIC a pris dernièrement une participation dans la foncière Aradei Capital.
Avec MAP.