Lundi 08 Fevrier 2021

L'Afrique du Sud, l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde (PWC)

info bourse actualite marches financiers boursier analyse technique graphique

L’Afrique du Sud reste l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde et a été classée parmi les moins performantes du G20 en termes d’intensité carbone, suivie de la Chine, révèle la dernière étude de Price waterhouse coopers (PWC) publiée le weekend.



Alors que l'intensité carbone a chuté de 2,4% dans le monde en 2019, l'Afrique du Sud a enregistré une augmentation de 1,3% de l'intensité carbone pour la deuxième année consécutive, révèle l'indice PWC Net Zero Economy.

L'indice compare la quantité d'émissions liées au CO d'un pays au produit intérieur brut (PIB) du pays pour l'année.

Sur la base de cette comparaison, l'Afrique du Sud a enregistré la plus faible production économique en termes de PIB par tonne de CO qu'elle émet, dans l'ensemble de l'économie, a déclaré Jayne Mammatt, partenaire de PWC Afrique du Sud pour la durabilité et le changement climatique.

«En substance, l'intensité carbone est liée au fait que l'Afrique du Sud ne peut pas dissocier aussi efficacement ses activités économiques et sa croissance de son impact sur les émissions de carbone», a-t-il expliqué.

Et d’ajouter qu’en termes d’émissions absolues, la contribution de l’Afrique du Sud aux émissions de carbone par rapport aux principales économies mondiales est relativement faible.

En août de l'année dernière, la National Business Initiative (NBI) a lancé le projet Just Transition Pathways en s'appuyant sur les connaissances existantes sur la manière dont l'Afrique du Sud peut passer à une économie à faible émission de carbone. Le projet a constaté que les arguments de l’Afrique du Sud en faveur de la mise en œuvre de la neutralité carbone, ou même d’une voie d’atténuation de 2° C, étaient difficiles.

«Pour atteindre l'objectif de limiter la température à moins de 2 °C, l'Afrique du Sud devra réduire ses émissions de 60 à 75% d'ici 2050», note Just Transition Pathways, précisant qu’environ 700 milliards de dollars d'investissements seront nécessaires pour atteindre ce scénario.


 

Articles qui pourraient vous intéresser

Vendredi 01 Novembre 2024

Climat et finance: BAM adapte le secteur aux nouveaux défis environnementaux (7/7)

Jeudi 09 Mai 2024

Les banques marocaines face aux risques climatiques: Les conclusions de l'étude de BAM et la Banque mondiale

Mercredi 17 Avril 2024

Changement climatique: Les risques et les impacts sur les banques marocaines

Mercredi 17 Avril 2024

Secteur bancaire marocain: BAM et la Banque mondiale publient un rapport sur l’évaluation des risques climatiques

S'inscrire à la Newsletter Boursenews

* indicates required