Les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont estimé que les facteurs alimentant une inflation élevée pourraient durer au-delà de 2022, ce qui présage d’un relèvement plus tôt que prévu des taux d'intérêt.
Suite à cela, la Bourse de New York a terminé en baisse mercredi, le Dow Jones a lâché 1,1% à 36407 points, tandis que le Nasdaq Composite a plongé de 3,3% à 15100 points.
Selon le procès-verbal publié mercredi de leur dernière réunion de la mi-décembre, «la plupart des participants ont noté qu'(...)il pourrait devenir justifié d'augmenter les taux directeurs plus tôt ou à un rythme plus rapide que ce (qu'ils) avaient prévu auparavant ».
Des signes d'inquiétude croissante concernant la hausse des prix favorisée davantage par la flambée du variant Omicron hautement contagieux.
Le procès-verbal indique qu'il "pourrait devenir justifié" d'augmenter les taux d'intérêt plus tôt et plus rapidement que prévu.
Par ailleurs, les responsables de la Fed "ont noté que les goulots d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement et les pénuries de main-d'œuvre continuaient de limiter la capacité des entreprises à répondre à une forte demande et que ces défis dureraient probablement plus longtemps et seraient plus répandus qu'on ne le pensait auparavant".
Sur le front de l’emploi, ils ont relevé «un certain nombre de signes indiquant que le marché du travail américain était très tendu".