Pendant le confinement, des acteurs importants du secteur, comme les fabricants automobiles, ont dû stopper leur activité, ce qui a largement entamé la demande d’acier et entraîné la fermeture de nombreux hauts-fourneaux, a souligné Edwin Basson, le directeur général de la WSA dont les membres comptent pour 85% de la production mondiale d’acier.
L’Association estime que la demande va chuter cette année à 1,65 milliard de tonnes d’acier mais repartir en 2021, avec une progression de 3,8% à 1,72 milliard de tonnes. Cette prévision se base sur un scénario optimiste développé en collaboration avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Basson n’a pas donné de détails sur une hypothèse pessimiste.
Dans l’ensemble, l’industrie automobile est susceptible de se rétablir plus lentement que le secteur de la construction, a-t-il ajouté.
L’impact du coronavirus a été très inégal, avec une demande d’acier qui devrait augmenter sur l’année de 1% en Chine, le principal producteur et consommateur, tandis qu’elle est censée chuter de 17% dans les économies développées.