Le gouvernement gabonais vient d’adopter un Plan d’urgence triennal pour la période 2017-2019, dont l’un des principaux objectifs est de ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3% du PIB dans les trois prochaines années.
Il s’agit également de renouer avec un solde positif de la balance des paiements, afin de reconstituer les réserves monétaires extérieures et ainsi rétablir une bonne couverture de la monnaie, selon un communiqué rendu public à l’issue du Conseil des ministres tenu en fin de semaine dernière à Libreville, sous la présidence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Il est aussi question de ramener l’encours de la dette à un niveau inférieur ou égal au plafond stratégique de 35 pc du PIB établi par le gouvernement.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement compte s’appuyer sur l’amélioration des filières forêt-bois, économie numérique, agriculture, travaux publics, mines, hydrocarbures, habitat, pêche et tourisme, ce qui devrait favoriser la réalisation au passage d'un taux de croissance moyen proche des performances enregistrées entre 2010 et 2014, selon la même source.
En plus de l’amélioration de la compétitivité de ces filières, le gouvernement entend optimiser les recettes et le financement de l’économie et assurer la maîtrise des dépenses publiques, l’amélioration du cadre des affaires et la qualité des services aux citoyens.
Les réflexions et la préparation du Plan d’urgence triennal 2017-2019 adopté ont permis de confectionner un document qui prépare et encadre les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre des interventions qu’il entend mener au Gabon.
L’économie gabonaise a été affectée ces deux dernières années par les effets de la chute des cours du baril de pétrole, principale source de recettes pour le pays.