Le projet de loi portant réforme hospitalière en République gabonaise, visant la performance dans la gestion administrative et financière de secteur et l’amélioration de l’offre de soins, vient d’être adopté à l’Assemblée nationale.
Le texte adopté devrait permettre à tout citoyen, quelle que soit sa catégorie sociale, de pouvoir fréquenter tout hôpital public dont la mission essentielle est de fournir des prestations de soins de qualité, a indiqué le ministre de la santé, Léon Nzouba, cité par des médias locaux.
Il est en effet apparu nécessaire, a-t-il dit, d’entreprendre cette réforme hospitalière afin de répondre aux exigences d’une politique orientée vers une santé pour tous et aux exigences de la société moderne qui demande une médecine de plus en plus efficace.
La volonté de mettre en œuvre cette réforme hospitalière s’inspire des concepts comme le management participatif qui allie l’exigence du service public à l’esprit d’entreprise propre au secteur privé pour placer la performance au cœur du système, a expliqué M. Nzouba.
Il a cependant noté que si le système hospitalier gabonais s’est enrichir d’un plateau technique de qualité grâce à la construction et à l’équipement d’hôpitaux publics modernes, la gouvernance des structures est incompatible avec la logique administrative qui a toujours caractérisé le fonctionnement des hôpitaux publics, jusqu’ici considérés comme de simples services d’une administration centralisée.
La nouvelle réforme fixe, entre autres, les règles relatives à la création et à la gestion des établissements hospitaliers du service public, avec pour objectif l’optimisation et la pérennisation des investissements.
Elle prévoit aussi une classification des établissements publics de santé hospitalière en trois catégories : les hôpitaux de niveau primaire (locaux), les hôpitaux de niveau secondaire (régionaux) et les hôpitaux de niveau tertiaire, comprenant les centres hospitaliers à l’échelle nationale.