Et si Joseph Blatter, finalement, ne démissionnait pas ? Cette hypothèse, soulevée dimanche par un journal suisse, semble a priori incroyable mais a néanmoins poussé Domenico Scala, le "monsieur élections" de la Fifa, à réaffirmer l'absolue nécessité d'un changement de président.
"Pour moi, les réformes sont un sujet central, écrit Scala dans un communiqué rapporté par l'AFP. C'est pourquoi je pense qu'il est absolument indispensable de poursuivre le processus de changement de président tel qu'il a été annoncé".
Cette déclaration lapidaire s'inscrit dans le droit-fil de ses précédentes positions, selon son entourage. Mais elle semble destinée à tuer dans l'oeuf toute velléité de retour en arrière de la part de Blatter, le jour même où le journal suisse Schweiz am Sonntag lui a prêté cette intention.