Or, le chef de la diplomatie disposait en tant que membre du conseil d'administration du groupe d'énergies renouvelables "d'informations privilégiées" sur Abengoa qui avait annoncé le lendemain se diriger vers le dépôt de bilan, ce qui avait entraîné une chute de son titre en Bourse.
"Ce fut une erreur", a reconnu mi-octobre devant le Parlement le socialiste, qui a notamment été président du Parlement européen (2004-2007) durant sa carrière.
Groupe familial fondé en 1941 en Andalousie (sud), Abengoa était en pointe à la fin des années 2000 dans l'énergie solaire et éolienne, les biocombustibles et le dessalement de l'eau.
Il avait même été choisi par l'ancien président américain Barack Obama pour construire la plus grande centrale solaire du monde en Arizona.
Fin 2015, il était présent dans une vingtaine de pays, avant d'être rattrapé par son énorme dette, engendrée par une croissance trop rapide.
L'entreprise a finalement réussi à négocier un plan de restructuration de sa dette avec une quinzaine de banques et fonds d'investissements, mais a dû abandonner ou geler de nombreuses activités.
Avec AFP.