La croissance économique nationale devrait atteindre 3,7% en 2024, selon le rapport économique et financier sur le projet de loi de finance 2024.
Les hypothèses sous-jacentes au scénario économique pour l'année 2024 reposent sur les paramètres clés suivants. Le cours moyen du Baril de Brent est anticipé à maintenir son niveau de 80 dollars, reflétant une stabilité par rapport à l'année précédente. De même, la parité euro-dollar, établie à 1,08 en 2023, est prévue rester inchangée tout au long de 2024.
Par ailleurs, le gouvernement prévoit un accroissement de la demande étrangère adressée au Maroc, à l'exception des produits de phosphates et dérivés. Une augmentation de 2,9% en 2024 par rapport à la croissance de 2,7% en 2023 est projetée.
Enfin, la prévision d'une production céréalière atteignant 75 millions de quintaux en 2024, par rapport aux 55 millions de quintaux en 2023, associée à une consolidation des performances des autres cultures et de l'élevage.
Selon les hypothèses retenues, la croissance économique nationale devrait atteindre 3,7% en 2024. Cette progression découle d'une amélioration notable de la valeur ajoutée agricole de 6% et d'une hausse de 3,5% de celle non agricole. La valeur ajoutée secondaire devrait connaître une croissance significative de 3%, marquant une nette amélioration par rapport à l'année précédente. Le secteur tertiaire devrait également contribuer à cette dynamique avec une progression prévue de 3,8% en 2024.
Du côté de la demande, la consommation finale des ménages devrait augmenter de 3,3%, portée par la consolidation des revenus des ménages et les transferts des MRE. La consommation finale des administrations publiques et l'investissement devraient également afficher des hausses, contribuant à l'élan de croissance économique projeté.
Cependant, la modération attendue de la croissance de la demande extérieure pourrait influencer les perspectives d'exportation, avec une progression prévue de 4,9% en 2024 pour les biens et services, et une croissance similaire de 5,0% pour les importations.