Le groupe TotalEnergies a fait part mercredi d'une chute de son résultat net pour l'année 2024 de 26% à 15,8 milliards de dollars (15,2 milliards d'euros), en raison de prix de l'énergie "moins favorables" et de marges de raffinage "en fort repli", après deux années de profits records.
Ces résultats sont ainsi bien en dessous des profits les plus hauts de son histoire atteints en 2023 (19,8 milliards d'euros) et en 2022 (19 milliards), dopés par la flambée des prix du pétrole et du gaz dans un marché bouleversé par la reprise post-Covid et l'invasion russe de l'Ukraine.
Ils sont aussi en dessous des attentes des analystes consultés par Bloomberg et FactSet qui prévoyaient respectivement entre 16,8 et 17 milliards d'euros.
Le groupe français a par ailleurs annoncé qu'il prévoyait des investissements nets de 17 à 17,5 milliards de dollars pour 2025, dans la fourchette annoncée, mais il a indiqué qu'il allait réduire de 500 millions de dollars - de 5 à 4,5 milliards de dollars - la part allouée aux "énergies bas carbone", essentiellement pour l'électricité.
Malgré ses bénéfices en recul, le Conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée Générale des actionnaires qui se tiendra le 23 mai 2025, la distribution d’un dividende au titre de l’exercice 2024 de 3,22 €/action, soit une augmentation de 7% par rapport au dividende de 3,01 €/action au titre de l’exercice 2023. En conséquence, compte tenu des trois acomptes sur dividende de 0,79 €/action antérieurement décidés par le Conseil d’administration, le solde de dividende au titre de l’exercice 2024 ressort à 0,85 €/action, en hausse de 7,6% par rapport au solde versé en 2023 et aux 3 premiers acomptes 2024.