À 08H55 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord bondissait de 4% à 115,38 dollars, après avoir gagné jusqu'à 5,75% quelques minutes plus tôt, tandis que le WTI coté à New York prenait 3,47% à 112,58 dollars.
Mercredi, le cours du Brent avait plongé de 13% et celui du WTI de 12%, lestés par une ouverture diplomatique du président ukrainien Volodymyr Zelensky ainsi que par le signal donné par les Émirats arabes unis, désormais favorables à une augmentation de la production.
Mais jeudi, les Émirats arabes unis ont affirmé qu'ils allaient respecter les engagements pris dans le cadre de l'alliance des pays exportateurs Opep+ (Opep et ses alliés) qui comprend la Russie.
"Les Émirats croient à la valeur qu'apporte l'Opep+ au marché du pétrole. Nous sommes engagés vis-à-vis de l'accord au sein de l'Opep+ et du mécanisme actuel d'ajustement mensuel de la production", a tweeté jeudi le ministre de l'Énergie et des Infrastructures, Souheil al-Mazrouei.
Les pays exportateurs de pétrole sont sollicités pour freiner l'envolée des prix du brut attisée par la guerre en Ukraine, notamment après la décision des États-Unis et du Royaume-Uni d'arrêter d'importer du pétrole de Russie (deuxième plus grand exportateur de brut au monde, derrière l'Arabie saoudite) en riposte à l'invasion de l'Ukraine.
Lors de leur dernière rencontre, les pays de l'Opep+ s'en étaient tenus à une hausse modeste de leur production, malgré la flambée des prix.
Les marchés sont d'autant plus nerveux jeudi que des discussions sont en cours entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne en Turquie, pour la première fois depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février.
Avec AFP.