Le scénario central des analystes de la banque d’affaires du groupe est confortée par plusieurs facteurs. Premièrement, le retour de l’inflation à des niveaux proches de la cible de 2% plaiderait en faveur d’un statu quo au niveau de la politique monétaire à court terme. «Nous n’excluons toutefois pas un revirement vers une politique plus accommodante sur le moyen terme. Toute baisse éventuelle du taux directeur contribuerait à faire baisser davantage les taux sur la partie courte de la courbe en premier lieu puis par effet de diffusion sur la partie moyenne et longue », explique-t-on dans la note.
Les analystes évoquent également la bonne concordance entre les anticipations du marché et les taux d’émissions du Trésor sur les maturités à long terme.
Aussi, la quasi-stabilisation des besoins nets du Trésor en 2024E par rapport à 2023 et l’éventuel maintien de la même quotité de financements intérieure et extérieure, plaident pour ce scénario de stabilité.
Taux/dividendes : Un arbitrage encore favorable aux obligations
Après avoir atteint un pic de 130 pbs en mai 2023, le spread entre les taux des BDT-10 ans et le rendement du dividende moyen du marché actions s’est resserré progressivement à partir de juin 2023. Actuellement, l’arbitrage demeure en faveur du marché obligataire, toutefois, si les taux longs venaient à se contracter davantage, l’arbitrage basculerait en faveur du marché actions, explique CFG Bank