Dans ce contexte, le groupe BCP a intensifié ses efforts dans l'ensemble de ses pays d'implantation en vue de maintenir la proximité avec ses clients, usant de l'ensemble de ses moyens humains et plateformes technologiques.
C'est ainsi que les dépôts du Groupe continuent à se renforcer à hauteur de 3,5% pour s'établir à 353,8 milliards de Dirhams, tandis que les crédits bruts s'affermissent de 1,3%, par rapport au 31/12/2021, à 292 milliards de Dirhams.
Indicateurs financiers
En termes financiers, le Produit Net Bancaire consolidé s'est apprécié de 3,0% à près de 10,5 milliards de Dirhams, profitant essentiellement de l'évolution de la marge d'intérêt et de la marge sur commissions qui se renforcent respectivement de 5,9% et de 6,7%. Une performance qui traduit les efforts consentis par le Groupe dans l'optimisation du coût des ressources et de la bonne performance des filiales aussi bien au Maroc qu'en Afrique subsaharienne. Ces réalisations ont permis de compenser la baisse de 16,9% du résultat des activités de marché, du fait de l'impact de la hausse des taux sur le portefeuille de trading.
Les frais généraux évoluent de 4,4% au cours du premier semestre 2022 pour s'établir à 5,1 milliards de Dirhams. En conséquence, le coefficient d'exploitation ressort à 48,7%.
À l'instar de l'année 2021, le niveau des provisions continue à s'améliorer dans un contexte marqué par une levée des restrictions sanitaires dans l'essentiel de nos pays d'implantation. En dépit du ralentissement économique, le coût du risque consolidé s'est ainsi allégé de près de 18% pour s'établir à 1,8 milliard de Dirhams.
RNPG en hausse de 16,6%
Le Résultat Net consolidé poursuit son redressement et progresse de 18,6% à près de 2,4 milliards de Dirhams. De même, le Résultat Net Part du Groupe croît de 16,6% à 1,8 milliard de Dirhams.
Maroc : Des résultats en phase avec le contexte économique
La Banque au Maroc affiche, au titre du premier semestre 2022, une évolution satisfaisante de ses indicateurs. En effet, les dépôts de la clientèle continuent sur la même tendance de l'année précédente avec une hausse de 3,8% (ou +10,2 milliards de Dirhams) sur 6 mois à 278,5 milliards de Dirhams. Cette évolution provient aussi bien des particuliers (+5,6 milliards de Dirhams) que des entreprises (+4,4 milliards de Dirhams). Compte tenu de ces évolutions, la structure des ressources ressort améliorée avec une part non rémunérée qui se monte désormais à près de 74%.
Par ailleurs, la Banque au Maroc réaffirme son engagement pour le financement de l'économie nationale, et porte son total encours de crédits à 202,3 milliards de Dirhams.
Enfin, dans un contexte de hausse des taux sur le marché, le PNB de la Banque au Maroc a été impacté par une valorisation à la baisse du portefeuille de trading. Ce recul a été toutefois atténué par la bonne évolution de la marge sur commissions qui gagne 11,7%, comparativement à la même période en 2021.
Une amélioration du risque
Après deux années de fort provisionnement, le coût du risque poursuit son allègement, en lien avec l'amélioration de la situation sanitaire et la levée des restrictions qui en découle. Ainsi, le coût du risque consolidé s'est allégé de 18,3% pour s'établir à 1,8 milliard de Dirhams à fin juin 2022. Parallèlement, l'encours du fonds de soutien, qui est un mécanisme spécifique au modèle coopératif du groupe BCP, se maintient à 4,2 milliards de Dirhams. En social, la PRG se stabilise à près de 5 milliards de Dirhams, permettant ainsi à la Banque au Maroc de renforcer son assise financière.