Les responsables de la politique monétaire s’orientent vers une posture attentiste, dans un contexte de pressions inflationnistes modérées et d’incertitudes géopolitiques croissantes, notamment liées à la menace de nouveaux droits de douane américains.
L'inflation, qui a touché la cible de 2 % en juin, devrait refluer davantage au second semestre, soutenue par la baisse des prix de l’énergie, un euro fort et le ralentissement des importations chinoises. Les projections de la BCE tablent sur une inflation contenue pour les 18 prochains mois.
Les marchés monétaires anticipent une dernière baisse de taux d’ici fin 2025, avec une probabilité de 50 % qu’elle intervienne dès septembre. Au-delà, un retour au resserrement monétaire est envisagé dès fin 2026.