EMISSION DU 11/20 - par bourse news

Les dessous de léimplantation de la BCP aux USA

4 années ont été nécessaires pour négocier cette implantation. Une équipe de la Banque Populaire épaulée par la Banque Centrale et l'ambassadeur du Maroc à Washington a travaillé pendant toute cette période en totale discrétion pour réussir cette opération. Imane Bouhrara, journaliste à Finances News, a suivi ce dossier de près et vient de rendre sa copie  cette semaine dans l'hebdomadaire. Elle nous raconte. 

 

"Le Maroc entretient une relation pragmatique avec les USA, à la mesure des enjeux géostratégiques et intérêts mutuels. Mais l'Accord de Libre-échange provoque jusqu'à présent des échanges timides entre les deux pays. En plus, les américains connaissent mal les opportunités d'affaires au Maroc. Il fallait donc qu'un acteur local parte à la pêche aux IDE, tout en ayant les moyens de bien présenter la destination Maroc aux autorités, lobbys et autres investisseurs", nous explique Imane Bouhrara. 

 

Une aventure économiquement justifiée 

 

Economiquement, ce projet est viable puisque le marché est considérable: 400.000 marocains pour 500 millions de dollars de transferts en 2014. Il n'en fallait pas moins pour le Président du Groupe pour se décider a dépêcher  son équipe sur place pour des négociations qui ont duré 4 ans. Deux défis devaient être relevés. Le premier concerne la FED, dont les conditions sont de plus en drastiques. Le second concerne les banques locales car la Banque Populaire devait négocier avec des établissements fédéraux pour s'appuyer sur leur réseau. Tout cela a été réalisé grâce, entre autres, au coup de pousse donné par la visite Royale il y a deux ans et la multiplication des contacts politiques avec l'aide de l'ambassadeur du Maroc Rachad Bouhlal. "Pour faire du Business aux States, il faut réfléchir States, agir States", explique la journaliste. La BCP aura maintenant le rôle de diplomate privé, avec comme objectif d'embellir la destination et ce qu'on appelle de plus en plus, la marque  "Maroc" auprès d'une diaspora travailleuse et bien intégrée et d'investisseurs américains susceptibles de soutenir les flux d'IDE américains qui ne dépassent pas aujourd'hui les 3 Mds de dirhams.

 

L'article d'Imane Bouhrara est à découvrir en entier dans l'édition du 19 novembre de Finances News News. 



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