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"Le gouvernement a introduit des restrictions temporaires aux exportations (concernant) l'essence et le gazole afin de stabiliser le marché intérieur", a annoncé le gouvernement dans un communiqué, sans donner de précision sur la durée.
Toutefois, cette décision ne s'applique pas aux livraison aux pays membres du l’union économique eurasiatique (UEE), qui comprend le Kazakhstan, la Biélorussie, l'Arménie et le Kirghizistan.
Rappelons que le Maroc a été le quatrième acheteur du gazole russe, avec des importations estimées à 68.000 tonnes métriques, durant les deux premières semaines de d’août, selon les données de Refinitiv Eikon. Ces restrictions vont donc exercer une pression supplémentaire sur les prix des carburants qui ne cessent de flamber.
Le ministère russe de l’Énergie a expliqué que ces restrictions "temporaires" visent à accroître l’offre de carburants dans le pays, ce qui pourrait entraîner "une baisse supplémentaire des prix".
Mercredi, le vice-premier ministre russe chargé de l'énergie, Alexandre Novak a annoncé que le gouvernement s'efforce d'équilibrer les prix des carburants et n’a pas exclu la prise de mesures drastiques si nécessaire.
"Un déséquilibre est apparu sur le marché de gros (des carburants). Nous nous efforçons à présent d'équilibrer le marché", a indiqué le responsable lors d’un forum industriel et énergétique à Tioumen, une ville située en Sibérie à plus de 1.700 kilomètres de Moscou. "Si des décisions plus radicales sont nécessaires (...) nous serons prêts à les prendre", a-t-il dit.