Ce résultat découle de l'augmentation de la production de l'Office national de l'électricité et de l'Eau potable (ONEE) de 15%, de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 2,9% et de l’apport des tiers nationaux de 3,5%, atténuée par le retrait de la production privée de 4,2%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de février 2023.
S’agissant de l’énergie nette, elle s'est raffermie, en glissement annuel, de 4,5% au terme de l'année 2022, après +5,6% en 2021. Dans ce contexte, le volume de l'énergie importé s'est accru de 171,4% à fin 2022, au lieu d’une baisse de 19,6% un an auparavant, tandis que le volume exporté s’est replié de 44,7%, après une hausse de 36,5% un an plus tôt.
Concernant de la consommation de l’énergie électrique, elle maintient sa dynamique globalement favorable au terme de l’année 2022, enregistrant une hausse de 4,7%, après +5,2% un an plus tôt.
Ce dynamisme a concerné l’ensemble de ses segments, notamment, les ventes de l’énergie de "très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs" (+7,1%), recouvrant une hausse des ventes de l’énergie de "moyenne tension" de 5,7% et de celles de "très haute et haute tension", utilisées principalement par le secteur manufacturier, de 11,2%.
Du côté des ventes destinées aux distributeurs et aux ménages, elles se sont accrues respectivement de 3,5% et 3,6%. Comparée à la même période d’avant la crise (fin 2019), la production de l’énergie électrique s'est renforcée de 2,7% à fin 2022, après +2,3% à fin 2021. Quant à la consommation, elle s'est appréciée de 8,4% au lieu de 3,6%.