L'étude lancée par la BID concernant la partie Offshore englobe les territoires des 13 pays susceptibles d'êtres traversés par le pipeline alors que l'étude Onshore concerne spécifiquement le territoire traversé au Maroc.
Ces études doivent mesurer les impacts environnementaux et sociaux de la mise en place de ce projet reliant les puits Nigérians au pipeline Maghreb-Europe, en passant par le Maroc, ainsi qu'une évaluation des terrains à acquérir pour réaliser le projet dans les différents pays traversés.
Lancé en 2016 à Abuja sous la présidence du Roi Mohammed VI et du président nigérian Muhammadu Buhari, ce projet d’envergure reliera les ressources gazières du Nigeria, celles de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et le Maroc. En juin 2018, ce projet est entré dans une nouvelle phase avec la signature par les deux chefs d'Etat de trois accords de coopération bilatérale, dont un relatif à ce projet stratégique.
En juin dernier, le directeur général de la Nigerian National Petroleum Corporation, Yusuf Usman, avait déclaré que "la décision finale de financement du projet est en cours de validation". La manifestation d'intérêt initiée par la Banque Islamique de Développement ce 13 octobre augure d'une participation de cette institution multilatérale de développement, qui entretient des relations durables avec les pays concernés, au financement d'au moins une partie du projet de Gazoduc.