C'est ce que révèlent les comptes semestriels de la société dans une rubrique "Passifs éventuels". Si l'on savait que la société faisait l'objet d'un contrôle fiscal depuis le premier trimestre de l'année, on sait désormais qu'elle a aussi l'Office des changes aux trousses.
"La Société TAQA Morocco a fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre de l’Impôt sur les Sociétés et de l’Impôt sur le Revenu concernant les exercices 2012 à 2015, au titre de la Contribution Sociale de Solidarité concernant les exercices 2013 à 2015, ainsi qu’au titre de la Taxe sur la Valeur Ajoutée concernant les exercices 2008 à 2015", lit-on dans la communication de la société. Et d'ajouter qu'au 30 juin 2017, une provision pour risque a été constituée, sur la base de l’évaluation effectuée par le management et validée par ses conseillers fiscaux, pour faire face aux redressements éventuels qui découleraient de ce contrôle fiscal. C'est d'ailleurs, ce qui permettait il y a quelques jours à la société d'annoncer que la société estime que les redressements éventuels n'auront pas d'impacts significatifs sur le résultat, la situation nette et la liquidité.
Contrôle de l'Office des changes
On sait désormais que la Société a également fait l’objet d’un contrôle de l’Office des Changes au titre des exercices 2012 à 2017, toujours en cours à ce jour. Là aussi, Taqa estime que le redressement éventuel qui en découlerait n'aurait pas d'impact sur significatifs sur le résultat, la situation nette et la liquidité. En attendant le dénouement de ces opérations, rappelons que le résultat d'exploitation consolidé est de 1,3 Mds de dirhams pour le premier semestre, (+8%) alors que le résultat net consolidé progresse de 14% à 701 MDH.