Les équipes du FMI ont mené avec les autorités marocaines les discussions relatives à la deuxième revue de l’accord au titre de la LPL.
A l’issue de cette mission Nicolas Blancher, chef de la mission du FMI au Maroc, a déclaré que "la politique et les résultats macroéconomiques du Maroc restent solides, en dépit de la volatilité de la production céréalière, de la faible croissance des principaux partenaires commerciaux du pays et des risques élevés. Les autorités marocaines restent déterminées à opérer des réformes importantes sur les fronts budgétaire, financier et structurel, ce qui devrait renforcer la résilience de l’économie aux chocs extérieurs et favoriser une croissance plus élevée et plus inclusive".
Selon les projections du FMI, la croissance nationale devrait atteindre 2,8% en 2019 alors que le déficit budgétaire devrait atteindre 4% du PIB, en raison d’une hausse des dépenses en capital plus importante que celles des recettes. L’équipe du FMI note avec satisfaction que les autorités comptent accélérer les réformes budgétaires dans les années à venir.
Selon l’équipe en charge de la mission, les réserves de change devraient atteindre 25,2 milliards de dollars en 2019, soit 5,2 mois d’importations, en notant avec satisfaction que les autorités ont l’intention d’assouplir progressivement le régime de change, ce qui permettra à l’économie marocaine de mieux absorber les chocs extérieurs.
L’équipe salue le renforcement de la solidité du secteur financier et les progrès de l’inclusion financière, ainsi que l’amélioration du climat des affaires.