Pour rappel, MINTT est concessionnaire pour la conception, le financement, la réalisation, l’exploitation et l’entretien du terminal à conteneurs 3 du port de TANGER MED II d’une capacité de 1,5 million d’EVP. Selon le top management, "ce ne sont pas des partenaires financiers mais des partenaires stratégiques. Nous avons trouvé un intérêt commun à développer ce terminal ensemble. Nous, nous souhaitions avoir un partenaire qui nous rassurerait sur notre capacité à assurer le succès du terminal et eux, à continuer à croître à Tanger Med. C'est le cas avec ce partenariat."
Concernant les chiffres, sans l'indiquer clairement, le managment à laisser entendre que ce projet générerait un chiffre d'affaires, à vitesse de croisière, de 800 MDH. Voici le propos de Mohammed Abdeljalil : "C'est un terminal de 800 mètres. Il a la même taille des deux autres terminaux de Tanger Med I. Si l'on prend pour référence ces deux terminaux, chacun génère, après la montée en charge, 800 MDH chaque année. Les résultats générés sont eux différents, car les marges ne sont pas les mêmes". Le financement de l'opération n'est pas encore officiellement finalisé mais la filiale sera à 50/50 entre Marsa Maroc et ses partenaires, annonce Mohammed Abdeljalil,. L'entrée en service de ce projet est prévue en juillet 2017.
Concernant, le potentiel en Afrique, Mohammed Abdeljalil annonce que "les opportunités ne sont pas nombreuses". Marsa Maroc regarde cela dit "une cible au Cameroun", sans plus de précisions.
Interpelé sur la mauvaise saison agricole et son impact sur l'activité de Marsa Maroc, son président du Directoire précise qu'il sera positif de 50 à 100 MDH en 2019 si la météo reste peu clémente, les importations de céréales étant attendues en augmentation.
Porté par un un trafic global en légère hausse (+1,1% pour Marsa Maroc et ses filiales), le chiffre d'affaires du groupe s'est inscrit en hausse de 7,6% à 2,74 Mds de dirhams en 2018, profitant de sa diversification aussi bien physique qu'en termes de capacité de traitement.
Marsa Maroc réalise un résultat d'exploitation de 824 MDH, en hausse de 8,3% et en ligne avec la progression du chiffre d'affaires.
Le RNPG s'établit lui à 556 MDH, en baisse de 7,3% par rapport à 2017. Cette baisse s'explique par la prise en compte en 2017 d'un résultat non courant exceptionnel de 115 MDH. Retraité des éléments exceptionnels liés à 2017, le résultat serait en hausse de 13%.