Le climat général des affaires dans l’industrie aurait été "normal" selon 58% des entreprises et “défavorable” selon 34% d’entre elles au titre du deuxième trimestre de l’année (T2-2022), indique Bank Al-Maghrib (BAM).
La proportion des entreprises insatisfaites varie de 23% dans l’ “agro-alimentaire” à près de la moitié dans le “textile et cuir” et la “mécanique et métallurgie”, précise BAM dans ses résultats de l’édition trimestrielle de l’enquête de conjoncture.
Pour ce qui est des conditions d’approvisionnement, elles auraient été, au T2-2022, “difficiles” selon 54% des industriels et “normales” selon 42% d’entre eux, ajoute le rapport, précisant que le stock des matières premières et demi-produits aurait été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité.
Par branche d’activité, 84% des entreprises auraient indiqué des conditions d’approvisionnement “difficiles” dans l’ “électrique et électronique” et dans la “mécanique et métallurgie”, 45% dans la “chimie et parachimie”, 43% dans l’ “agro-alimentaire” et 28% dans le “textile et cuir”.
Par ailleurs, les effectifs employés durant les trois derniers mois auraient connu une stagnation par rapport au T1-2022, particulièrement dans l’ “agro-alimentaire”. En revanche, 57% des industriels de la “mécanique et métallurgie” indiquent une baisse des effectifs et 43% une stagnation. Dans l’ “électrique et électronique”, 65% des entreprises déclarent une hausse et 26% une stagnation. Ces proportions sont respectivement de 47% et 48% dans le “textile et cuir” et de 20% et 80% dans la “chimie et parachimie”, fait savoir le rapport.
La même source relève que les coûts unitaires de production auraient augmenté selon 66% des industriels et stagné selon 34% d’entre eux au titre du T2-2022. La situation de la trésorerie, quant à elle, aurait été jugée “normale” par 55% des entreprises et “difficile” par 25% d’entre elles.
Parallèlement, l’accès au financement bancaire aurait été qualifié de “normal” par 82% des entreprises et de “aisé” par 11% d’entre elles sur la même période alors que les dépenses d’investissement auraient stagné, d’un trimestre à l’autre, selon 69% des industriels et augmenté selon 19%.