L’économie nationale aurait affiché une croissance de 1,4% au quatrième trimestre 2022, en variation annuelle, après avoir progressé de 1,6% au troisième trimestre.
Au premier trimestre 2023, la croissance économique s’accélèrerait pour atteindre 3,4%, selon le HCP
L’économie nationale aurait affiché une croissance de 1,4% au quatrième trimestre 2022, en variation annuelle, après avoir progressé de 1,6% au troisième trimestre. La valeur ajoutée agricole aurait poursuivi son repli au rythme de -15,9%, mais la dynamique continue des services marchands aurait soutenu une amélioration de 3,4% de l’activité hors agriculture au cours de la même période, note le HCP dans un point sur la conjoncture économique.
Au premier trimestre 2023, la croissance économique s’accélèrerait pour atteindre 3,4%. Elle serait, principalement, portée par un redressement de 6,7% de la valeur ajoutée agricole sur fond d’un retour des conditions climatiques favorables au cours de la même période et une amélioration des activités hors agriculture de 3%.
La croissance économique nationale devra faire preuve de résilience si les conditions climatiques hivernales 2023 s’ajustent à la saison normale. Le redressement du pouvoir d’achat des ménages, notamment en milieu rural, serait particulièrement soutenu, permettant une hausse de leurs dépenses de consommation de 4,5% au premier trimestre 2023, en variation annuelle, au lieu de +1,1% au cours de la même période 2022. Le resserrement continu de la politique monétaire contribuerait, en revanche, à ralentir la demande des entreprises, mais la croissance de l’investissement se maintiendrait, grâce au renforcement du soutien des dépenses publiques.
Dans l’ensemble, la demande intérieure verrait sa contribution à la croissance économique globale s'accroître, pour atteindre +3,2 points au premier trimestre 2023, au lieu de +0,8 point au cours de la même période de l’année antérieure.
Au quatrième trimestre 2022, les prix à la consommation auraient poursuivi leur ascension au même rythme d’évolution que le trimestre précédent, soit +8,1%, en variation annuelle, au lieu de+2,5% enregistré un an plus tôt. Cette stabilité du rythme aurait résulté d’une légère détente des prix des produits non-alimentaires, pour la première fois depuis le quatrième trimestre 2021, passant à +4,3% au lieu de +4,5% enregistré au trimestre précédent, alors que les prix des produits alimentaires auraient accéléré de 14,1%.
L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix soumis à l’intervention de l’Etat et les produits à prix volatils, aurait, pour sa part, poursuivi son envolée pour atteindre +7,4%, après +6,7% au trimestre précédent et +2,9% au cours de la même période de 2021, tirée par l’évolution encore dynamique de sa composante alimentaire et la remontée des prix des services qui y sont inclus. Sur l’ensemble de l’année 2022, l’inflation globale devrait atteindre+6,6% et sa composante sous-jacente s’établirait à+5,8%, après +1,7% en 2021.