Les bourses européennes ont majoritairement ouvert en hausse ce lundi, semblant ignorer les tensions géopolitiques suite à la riposte iranienne contre Israël.
La Bourse de Paris affichait une progression de 0,55% à 07H05 GMT, et celle de Francfort montait de 0,57%, tandis que Londres reculait de 0,35%, pénalisée par la baisse des prix des matières premières, telles que le pétrole. Ce dernier, souvent considéré comme un baromètre des tensions géopolitiques, a connu une hausse temporaire en fin de journée vendredi avant de retomber.
Cependant, c'est l'inflation américaine qui domine les discussions de marché en ce début de semaine. En effet, l'indice des prix à la consommation aux États-Unis a continué d'accélérer en mars, atteignant 3,5% en glissement annuel, contre 3,2% en février. La hausse mensuelle des prix à la consommation est restée stable à 0,4%, identique à celle du mois précédent, alors que les analystes anticipaient un léger ralentissement à 0,3% selon MarketWatch.
Les marchés ont réagi négativement à cette annonce, avec Wall Street qui a clôturé en baisse mercredi : le Dow Jones a perdu 1,09%, le Nasdaq a reculé de 0,84% et l'indice élargi a diminué de 0,95%.
Le jour suivant, l'indice des prix à la production aux États-Unis a apporté un certain soulagement, tandis que la BCE signalait sa capacité à entamer un cycle de baisse des taux dès l'été, soutenant un rebond en fin de semaine.
À la Bourse de Casablanca, les small et mid caps ont continué de surperformer, avec encore une fois le secteur immobilier en vedette.
L'indice MASI small&mid cap affiche désormais une hausse de 20% depuis le début de l'année et de 50% sur deux ans.
L'indice général a franchi une résistance majeure à 13.100 points après deux échecs en février et en mars, retrouvant progressivement ses niveaux pré-crise ukrainienne sans pour autant être surévalué. On note cependant une augmentation de la prime de risque due aux anticipations concernant le secteur bancaire.