La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah a mis en avant, lundi à la Chambre des Conseillers, la gestion remarquable des finances publiques, notamment avec la succession des crises.
Par ailleurs, elle a fait savoir que le Maroc étudie actuellement avec le FMI la possibilité de l'usage d'une ligne de crédit modulable en tant que garantie contre les chocs internationaux.
La ministre, qui s'exprimait lors d'une séance plénière à la Chambre des conseillers dédiée à la discussion générale du PLF-2023, a indiqué que ces crises ont contraint de grandes économies qui ont fait face à de nombreuses difficultés pour gérer leurs finances publiques dans le cadre de l'accumulation des dettes et la rétrécissement des marges.
A cet effet, elle a souligné que le Royaume a réussi la gestion de ses finances publiques, comme en témoignent le maintien du Maroc de sa notation attribuée par Standard & Poor's Global Ratings.
Ceci a été également confirmé, poursuit la ministre, par les rapports du Fonds monétaire international (FMI), notant que cela contribue au renforcement de la confiance dans la durabilité de des équilibres financiers, malgré le contexte international difficile.
Par ailleurs, elle a fait savoir que le Maroc étudie actuellement avec le FMI la possibilité de l'usage d'une ligne de crédit modulable en tant que garantie contre les chocs internationaux, ajoutant que ce mécanisme de prévention dédié principalement aux pays en voie de développement ayant des bases macroéconomiques solides et une capacité de mener des politiques économiques et financières saines.
Dans ce sens, elle a affirmé que l'accès à cette ligne de crédit modulable permettrait de renforcer la confiance des partenaires étrangers et investisseurs dans les perspectives économiques du Maroc et pour l'accès aux marchés financiers internationaux dans de meilleures conditions, en plus de permettre de mener les différents programmes de réformes entamés par le Royaume.