«Il s'agit d'une évolution positive car l'inclusion de Maurice et du Maroc, deux des émetteurs africains les mieux notés, améliorera la qualité globale du crédit de l'ABABI, qui capte désormais près de 90% de l'encours des obligations souveraines africaines en monnaie locale», a déclaré Stefan Nalletamby, directeur du département du développement du secteur financier de la Banque.
Nalletamby a noté que dans l'environnement actuel, l’indice ABABI est un outil fiable pour les investisseurs internationaux pour mesurer et suivre les marchés obligataires souverains africains. «Cela sera encore plus pertinent après la crise de la Covid-19 car les gestionnaires de la dette souveraine, qui devront diversifier davantage leurs instruments de financement en monnaie locale, devront également ajuster leurs stratégies, améliorer la transparence et élargir leur base d'investisseurs obligataires, compte tenu de la augmentation des besoins de financement des économies».
Lancé en 2015, via l'Initiative africaine des marchés financiers (IMFA) relevant de la BAD et Bloomberg, l’AFMI Bloomberg African Bond Index (“ABABI”) est un indice d’obligations souveraines africaines, constitué des obligations les plus liquides en Afrique, et de trois sous-indices pour les différentes gammes de maturité. Pour être inclus dans l'indice, un titre doit avoir une maturité restante d’un an minimum et avoir réussi les tests de stabilité des prix.
Lors du lancement, les indices incluaient l'Égypte, le Kenya, le Nigéria et l'Afrique du Sud. Le Botswana et la Namibie ont adhéré en octobre 2015, et le Ghana et la Zambie en avril 2017.
À compter du 1er janvier 2021, Maurice et le Maroc sont devenus membres de l'ABABI, a indiqué la Banque.