Le Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques (CCSRS) a tenu le 20 décembre sa sixième réunion au siège de Bank Al-Maghrib (BAM) à Rabat. Lors de cette réunion, le Comité a procédé à l’analyse de la cartographie des risques systémiques ainsi qu’à l’examen de l’état d’avancement de la feuille de route inter-autorités en matière de stabilité financière au titre de la période 2016-2018. On en parle ici.
S’agissant du marché boursier, le CCSRS a maintenu ses précédentes conclusions, à savoir que la liquidité poursuit une tendance haussière quoique lente en raison notamment de la faiblesse du flottant. Mais, dans le même temps, la volatilité enregistre une baisse importante après deux années de hausses consécutives.
Selon le CCSRS, composé des différents régulateurs du secteur financier et du ministère des Finances, la valorisation de la Bourse de Casablanca "demeure relativement élevée malgré l’enregistrement d’un certain recul". Selon eux, elle est tirée par des investisseurs à la recherche de rentabilité dans un contexte de taux d’intérêts qui restent bas. Un contexte qui ne devrait d'ailleurs pas évoluer rapidement à en croire le communiqué de Bank Al-Maghrib post-Conseil monétaire qui s'attend à des conditions monétaires "accommodantes à moyen terme". A noter que dans leur rapport annuel 2016, ces différents régulateurs avaient signalé qu'une remontée des taux est le principal risque qui pèse sur les actions après la forte hausse des actions en 2016.
Le CCSR note aussi que les souscriptions des OPCVM se sont plutôt orientées vers les catégories « actions » et « diversifiés ». Il ne manque pas de rappeler que le marché des prêts de titres fait l’objet d’une attention particulière suite à la forte progression de l’encours des opérations en 2017.
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