Dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale, rendu public mardi à Washington, le FMI prévoit une croissance de 3,8% en 2020.
S'agissant du taux chômage, l’institution de Bretton Woods table sur une baisse respectivement à 9,2% en 2019 et à 8,9% en 2020.
Sur le plan mondial, le FMI prévoit une croissance économique de 3,3% en 2019, contre 3,6% réalisée en 2018, un chiffre en baisse de 0,4 point par rapport aux prévisions du Fonds d’octobre 2018.
Environ 70% de l’économie mondiale est concernée par ce ralentissement, a indiqué la chef économiste du FMI, Gita Gopinath, citant notamment les États-Unis, la zone Euro, le Royaume-Uni, le Japon, le Canada, l’Amérique latine et la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA).
Le FMI prévoit ainsi cette année une croissance de 1,3%, pour la région MENA en baisse de 0,9% par rapport à ses projections de janvier, principalement en raison du ralentissement de la croissance pétrolière et des troubles qui agitent la région.
L'économie de la région devrait se redresser en 2020 avec une croissance saine de 3,2%, selon le FMI.
La zone euro enregistrerait une croissance de 1,3% en 2019, après 1,8% l'année dernière, estime le Fonds qui s’attendait à un taux de 1,6% lors de ses prévisions de janvier.
La confiance des consommateurs et des entreprises s’affaiblissant et la production automobile en Allemagne étant perturbée par l’introduction de nouvelles normes d’émission; l'investissement a chuté en Italie avec l'élargissement de sa dette souveraine et la demande extérieure, en particulier des pays émergents d'Asie, s'est atténuée, relève l’institution financière internationale.
Aux États-Unis où la croissance devrait reculer à 2,3% (-0,2 point) après 2,9% l'an passé, le FMI constate que les effets des mesures pour stimuler l'économie s'estompent, tandis que les dépenses budgétaires sont moins importantes que prévu.