L'once d'or a atteint 1.728,09 dollars, un niveau plus observé depuis fin novembre 2012. Lundi, il avait déjà grimpé et atteint un plus haut depuis la même époque.
Cette nouvelle hausse n'est pas liée à un retour rapide du risque, mais plutôt à l'énorme augmentation du bilan de la Réserve fédérale.
En adoptant une politique monétaire ultra-accommodante, la banque centrale américaine (Fed) a rendu le dollar moins attractif et l'or étant libellé en billets verts, une baisse de ce dernier rend le métal jaune moins cher pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Par ailleurs, si la pandémie de coronavirus continue de sévir dans le monde, avec plus de 117.000 morts, certains des pays les plus touchés entrevoient une lueur d'espoir.
Cela aurait été de nature à peser sur l'or, traditionnelle valeur refuge, mais c'est surtout le dollar qui a souffert, tandis que les investisseurs se sont rués sur le métal précieux en prévision de mouvements de prix potentiellement frénétiques dans les jours et les semaines à venir.
En effet, la saison des résultats s'apprête à démarrer aux Etats-Unis et selon le cabinet FactSet, on s'attend en moyenne à un recul de 10% des bénéfices des entreprises du S&P 500 au premier trimestre.