En outre, le ministre a promis de rechercher des investisseurs étrangers dans les maillons qui manquent à la chaîne, de mobiliser 57 hectars de fonction en plus d'un soutien financier mobilisé par le Fonds de développement industriel. Cet appuie devra également s'étendre au volet réglementaire à travers la mise en place d'un dispositif de traçabilité de l'origine des transactions des déchets des métaux. Des déchets qui représentent une grande partie de la matière première utilisée par des industriels comme Sonasid ou Maghreb Steel. Ce dernier, Maghreb Steel aurait même enregistré un résultat d'exploitation positif au premier trimestre selon le ministre.
Par ailleurs, dans son édition du jour, l'Economiste rapporte les propos de Amine Louali, président de l'Association des sidérurgistes au Maroc. Ce dernier a expliqué que les priorités du secteur sont désormais de valoriser les déchets ferreux (en rappelant le projet initié par Sonasid à Jorf Lasfar avec un partenaire européen pour le démantèlement de navires en fin de vie pour une enveloppe de 500 MDH) et d'améliorer le mix énergétique du secteur.
Rappelons enfin que le secteur profite de mesures de sauvegarde qui s'appliqueront jusqu'en 2019. Ces mesures concernent les importations de fil machine et de fer à béton ainsi que les tôles laminées à froid et les tôles plaquées ou revêtues.