Les concours des sociétés de financement à l'économie se sont établis à fin décembre 2016, à 160 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 4,2% par rapport à fin 2015, a-t-on annoncé, jeudi à Casablanca, lors de l'assemblée générale annuelle de l'Association professionnelle des sociétés de financement (APSF).
Cette progression de 6,5 MMDH est repartie entre les membres de l'association qui interviennent dans huit secteurs/métiers, à savoir le crédit-bail, le crédit à la consommation, le factoring, la mobilisation de créances, les fonds de garantie, le crédit immobilier classique, le crédit immobilier Morabaha et le financement des organismes de microcrédit.
Le crédit immobilier Morabaha a enregistré une progression de 21,8%, soit 288 millions de dirhams (MDH), tandis que le crédit immobilier classique a affiché une hausse de 5,1%, soit 2,7 MMDH.
Avec 1,3 MMDH, les fonds de garantie se sont inscrits en hausse de 12,1 % (140 MDH), alors que le factoring a totalisé 4,9 MMDH, en recul de 8,6 % (415 MDH).
Pour ce qui est du secteur de la mobilisation de créances, il a enregistré une progression de 5,5%, soit 387 MDH, tandis que le financement des organismes de microcrédit a en progressé de 1,2%, soit 10 MDH.
S'agissant du crédit-bail, il a totalisé 43,2 MMDH, en hausse de 1,5% (619 MDH), alors que le crédit à la consommation s’est établi 45,5 MMDH, en hausse de 6,5% (2,8 MMDH)
Selon le président de l'APSF, Abdallah Benhamida, l’année 2016 a été particulièrement riche en réflexion, en concertation mais aussi en action.
Il a estimé, lors de cette assemblée générale, que l’enjeu pour l’APSF consiste à mener une réflexion sur les moyens de "préserver l’ADN" des métiers de financement, mettant l’accent à cet égard sur la nécessité de tenir compte de la spécificité des métiers de financement dans la réglementation prudentielle.
Instituée par la loi du 6 juillet 1993 et confirmée par la loi du 14 février 2006, l'APSF regroupe les sociétés de financement considérées comme des établissements de crédit au même titre que les banques ainsi que les sociétés spécialisées en matière de transfert de fonds qui exercent leurs activités après agrément délivré par Bank Al-Maghrib.
Elle a pour but d'étudier les questions intéressant l'exercice de la profession, notamment l'amélioration des techniques de crédit, l'introduction de nouvelles technologies et la création de services communs.
Elle sert également d'intermédiaire, pour les questions concernant la profession, entre ses membres, d'une part, et les pouvoirs publics ou tout autre organisme national ou étranger, d'autre part.