Mercredi 17 Fevrier 2016

Dette obligataire: Les OPCVM veulent en découdre avec La Samir

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L'ASFIM veut mandater Mohamed Hdid (photo), ex-président  de l'Ordre des experts comptables, pour défendre les intérêts des OPCVM dans la crise Samir. Une action en justice n'est pas à écarter. 

 

 
 
L'ASFIM (Association des Sociétés de Gestion et Fonds d’Investissement Marocains), l'association professionnelle qui regroupent les OPCVM de la place, vient d'émettre un avis de convocation pour une Assemblée générale ordinaire le 22 mars prochain, visant les porteurs des obligations Samir émises en 2008 d'un montant de 800 MDH. 
 
Mohamed Hdid sur le front 
 
Les membres de l'Association devront, entre autres, nommer un représentant de la masse des obligataires. Il s'agit de Mohamed Hdid, ex-président de l'ordre des experts comptables. Il aura la responsabilité de défendre les intérêts de la masse, y compris pour agir en justice au nom de l'ensemble des obligataires.  
 
En effet, le projet de deuxième résolution de l'AGO stipule: "L’Assemblée Générale des Obligataires confirme que son mandataire Mohamed Hdid, détient tous les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi pour la défense des intérêts de la masse et notamment, le pouvoir d’accomplir au nom de la masse tous les actes de gestion nécessaires à la sauvegarde des intérêts communs des Obligataires, y compris pour agir en justice au nom de l’ensemble des obligataires".

Pour rappel, Samir avait demandé à être placé sous la protection du livre V. Le redémarrage de l'activité est conditionné par un accord sur les arriérés de 11 Mds de dirhams auprès de la douane. Pour l'instant, aucun accord n'a été trouvé et la liquidation de la société est une option de plus en plus crédible. 

 

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