452 entreprises de l'échantillon opèrent à l’export et plus de 90% sont des TPME.
A noter que la fédération du Commerce et Confédération nationale du Tourisme sont très représentées dans l'étude avec près de 34% de l'échantillon.
Les répondants emploient 300.485 personnes.
Baisse significatives de l'activité
Les résultas préliminaires de l'étude la CGEM montrent que 815 entreprises, soit 45% du total, ont enregistré une baisse de plus de 50% de leur chiffre d'affaires en mars, soit dès le premier mois de la crise.
Les secteurs les plus touchés et où les pertes d'emplois sont les plus significatives sont sans surprise le tourisme et le textile.
Ceux qui semblent résister, avec des baisses de chiffre d'affaires n'atteignant pas 30%, sont les assurances (FMSAR), la plasturgie, l'aéronautique, l'énergie ou encore les secteurs agricoles.
71,4 % des entreprises questionnées ont demandé au moins un report de crédits, d'échéances fiscales ou sociales. 22,8% des répondants ont demandé les 3 reports en même temps.
Ces reports vont grever les liquidités futures des entreprises à la relance.
Craintes sur l'emploi
Les entreprises sondées craignent la perte de 165.586 emplois, soit 55,11% de leurs effectifs. Et à la question : "Avez-vous bénéficié de l’indemnité forfaitaire ou comptez-vous le faire dans les prochaines semaines/mois?" 48% ont répondu "Non, mais je reste attentif à l'évolution de la situation". Ces réponses laissent présager un possible doublement des demandes de l’indemnité forfaitaire.
Quant aux perspectives, bien qu'une majorité des entreprises entrevoient une reprise de l'activité à partir de juin, leurs chiffres d’affaires prévisionnels sont tout de même en baisse pour le reste de l’année. Concernant les entreprises exportatrices, la reprise n'est prévue pour 56,7% d'entre elles qu'à partir de 2021.
Enfin, l'écrasante majorité des entreprises pense que les délais de paiement augmenteront d’au moins 60 jours après la reprise. Ce qui aura un impact sur la liquidité et la solvabilité des entreprises.
A.H